GROS PLANS
12 septembre 2018
J’ai pris ma lorgnette pour vous sélectionner quelques sujets qui m’ont fait sourire.
La droite et Wauquiez
Selon certains sondages, Wauquiez ne serait pas perçu comme étant vraiment de droite. Il arrive bien après Sarkozy, ce qui n’a rien d’étonnant mais aussi Juppé, peut-être en souvenir de 95, et plus troublant Edouard-Philippe-le-traître qui mène pourtant une bonne politique hollandaise. Si Wauquiez n’est pas de droite, moi je suis évêque. Parfois un peu trop même, à mon goût. Mais vaut mieux trop que pas assez. Les Français veulent des nouvelles têtes, mais quand elles sont là, ils les snobent. Pas nouveau !
Mélenchon le fier-à-bras
Serait-il un tigre de papier ? Il en clame des discours dégoulinant de la démagogie populiste la plus simpliste dans lesquels la politique de Macron est vouée aux Gémonies. D’après lui, il ne peut pas y avoir pire. Pourtant, le Maduro français n’en aurait pas pour longtemps à mettre notre pays dans la même situation que le Vénézuela. Et voilà que fortuitement sur le coup des 0h30, il croise sur le vieux port son ennemi intime en la personne de Macron, incognito, entouré de 20 journalistes. Et lui de s’aplatir devant Jupiter comme le plus méprisable des courtisans… Les usages républicains ont parfois le dos large !
Le Bordeaux-Juppé 2018
Ou l’art d’avoir le cul entre deux chaises. Personnellement, de Bordeaux, je préfère les vendanges dans le vignoble à celles du maire, que je trouve manquer singulièrement de corps. Tant que je verrai Gilles Boyer, le triste sire, dans le panel, je me dirai qu’Alain n’a pas tiré les conclusions de ses échecs. Quand on voit sa ville, on a le droit de penser qu’il mérite mieux que ça. Il ne voit pas qu’ « Agir » est un chemin inutile qui affaiblit son camp. La nostalgie l’aveugle. Et on comprend le chemin qu’il a à parcourir quand on sait qu’il a eu dans son équipe la macronienne hystérique Aurore Berger. Sa sagesse serait pourtant bien utile aux « Républicains ». Et il devrait rappeler de temps en temps le contenu de son programme, ça éviterait à Philippe de faire croire aux gogos qu’il puise dedans.
Ferrand sans coup férir
Avec la majorité alignée comme jamais, le sieur Ferrand se retrouve au perchoir. J’allais dire au « parloir ». Quel mauvais esprit ai-je donc ! Il ne manquerait plus qu’il soit mis en examen, ça au moins ce serait drôle. Ce serait un vrai nouveau monde, parce qu’un président de l’Assemblée nationale convoqué par des juges, c’est encore du jamais vu. Au fond, les oppositions, à commencer par celle de droite, devraient s’en féliciter : Macron ne pouvait faire pire choix !
Le maréchal-ferrant, ce gros porc - qui n’a de « mutualiste » que le nom - va pouvoir faire enfin sa litière puis se vautrer à l’Hôtel de Lassay ...
En effet, lui l’expert en montage affairiste, va pouvoir désormais faire racheter ce palais national par une SCI constituée avec sa maîtresse, puis le louer à l’assemblée nationale ...
Décidément, le nouveau monde dont on nous a tant vanté avec arrogance et suffisance les attraits, ressemble bigrement à l’ancien !!!
Rédigé par : Nano | 15 septembre 2018 à 06:33
- Démission de Nicolas Hulot,
- nomination polémique de Philippe Besson, proche de Brigitte Macron, au consulat de Los Angeles,
- propos déplacés sur les "Gaulois réfractaires au changement",
- cafouillage sur prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu !!!
- menace de démission de Stéphane Bern...
en quelques jours, les incendies se sont multipliés pour Macron !!!
Le mirage macronien s’efface ...
et tous les gogos hypnotisés par Kaa Macron - qui y ont voulu y croire - doutent désormais !!!
La Droite molle, le centre opportuniste et les Juppépéolatres en tête ...
Rédigé par : Nano | 15 septembre 2018 à 07:06