APRES L’ETE MEURTRIER, LA RENTREE ASSASSINE !
04 septembre 2018
Pour le gouvernement, l’équation se complique un peu plus chaque jour.
L’affaire Macron-Benalla n’est pas terminée mais on en parle moins et ce sont les exploits de Madame Nyssen qui prennent le relais. Et patatras, le Canard publie une note de Bercy du mois de juillet qui fait état de bugs à répétition pour le prélèvement à la source. « Les emmerdes, ça vole en escadrille » disait Chirac. C’est apparemment toujours d’actualité. En effet, les mauvaises nouvelles continuent de s’accumuler en cette rentrée 2018 : démission de Nicolas Hulot, croissance qui a fait du surplace au 2ème trimestre avec 0,2% ce qui confirme le coup de frein, inflation qui s’invite à 2,3%, et pour ajouter au climat, les traits d’humour malencontreux de Macron sur les « gaulois réfractaires ». Et maintenant c’est la Ministre des Sports, Laura Flessel, en délicatesse avec le fisc (décidément) qu’il faut remplacer au pied levé… Sans parler de la mauvaise humeur des retraités qui vont subir une fois de plus les rigueurs de la prévention philippienne à leur égard : ils vont encore trinquer, leurs pensions seront désindexées de l’inflation.
Le feuilleton du prélèvement à la source.
Les rebondissements rocambolesques s’achèvent ce 4 septembre. Edouard Philippe est venu en personne à la télé pour confirmer qu'il s'entêtait. Le doute s’était installé après une série d’informations contradictoires jusque dans la tête du Président. Le prélèvement à la source en France verra le jour en janvier 2019 comme prévu. Pourtant y renoncer aurait permis d’éviter des complications inutiles. Au-delà des erreurs lors de tests, il faut craindre de multiples effets pervers. Ce n’est pas parce que 60% des Français y sont favorables, ce sont probablement ceux qui ne paient pas l’impôt, que la mesure n’aura pas de répercussions. A commencer, sur la consommation pendant au moins les trois ou quatre premiers mois de 2019. Qui peut croire que la diminution brutale du salaire, amputé de l’impôt ne pèsera pas sur la consommation des ménages. D’autant plus que tous ceux qui pratiquent le dégrèvement devront avancer leur crédit d’impôt dont ils ne bénéficieront qu’à l’automne : une facture plutôt douloureuse dans ce cas-là. Un choc récessif qui pourrait être de 0,5% sur la croissance de l’année : on voit la catastrophe si on retranche ce demi-point des 1,5 prévus ! Et qu’en sera-t-il des capacités d’emprunts avec une fiche de salaire net diminuée des impôts… Et puis on oublie de dire l’essentiel : le prélèvement à la source supprime le « consentement à l’impôt » dont Bercy s’affranchit. Or c’est l’un de fondements du pacte démocratique. L’exécutif vient de prendre un énorme risque. Probablement parce qu’il ne voulait pas mettre en jeu sa crédibilité sur sa volonté de réformer.
Le pouvoir d’achat escamoté.
La crainte c’est que le gain de pouvoir d’achat qui concerne les bénéficiaires de la suppression de 30% de la taxe d’habitation et de la suppression des charges salariales, passe inaperçu avec le prélèvement à la source. A cela s’ajoutera la hausse des cotisations liées à la fusion de l’AGIRC et de l’ARCCO, caisses de retraites des salariés du privé, qui prendra effet le 1er janvier en même temps qu’un nouveau train de hausses de certaines taxes dont celle sur les carburants. Un effet à redouter d’autant plus que le petit gain de pouvoir d’achat est aussi grignoté par l’inflation. Dans ce contexte, la solution de la généralisation de la mensualisation du paiement de l’impôt sur le revenu apparaissait comme une solution toute simple, déjà pratiquée par la grande majorité des contribuables, et infiniment plus souple. Bercy a imposé son délire technocratique.
Et le chômage qui fait de la résistance.
Le tohu-bohu autour des ennuis de l’exécutif a fait passer à la trappe les chiffres publiés dernièrement. Le nombre de demandeurs d’emploi a dramatiquement bondi en juillet : + 19 300 en catégorie A, rayant d’un trait la timide décrue amorcée en début d’année et + 26 000 pour les catégories A, B et C. La France compte désormais 5,645 millions de demandeurs d’emplois dans ces trois principales catégories, un bien triste record. En choisissant de ne plus commenter les statistiques mensuelles de Pôle Emploi, le gouvernement Philippe souhaitait privilégier une communication trimestrielle permettant une meilleure analyse de fond. Sauf que le risque est de sortir complètement le chômage du débat public, ce qui est en train de se concrétiser. Et c’est dramatique parce que les gens perçoivent bien sur le terrain que l’emploi reste le problème numéro un. Dans ces conditions, ne plus en parler c’est donner l’impression d’ignorer leur principale difficulté avec toutes les conséquences populistes que l’on connaît. Et, autre corollaire, cela nuit évidemment au débat sur la politique économique. Car il n’est pas certain que les choix du gouvernement pour boucler le budget 2019, en décalant par exemple de six mois la baisse des cotisations au niveau du SMIC, facilitent la reprise des embauches alors que la croissance stagne et que les investissements fléchissent. Encore qu’il n’y ait pas beaucoup à attendre, au-delà des effets d’aubaine, d’une mesure vieille comme « l’ancien monde » qui consiste à aider les chômeurs en réduisant le coût du travail des moins qualifiés pour leur permettre de retrouver un emploi. Le débat sur les choix budgétaires devrait plus porter sur l’alternative entre compétitivité des entreprises et baisse des dépenses publiques. Mais « les entreprises doivent participer à l’effort » affirme Matignon. Très bien. Mais ça n’est pas comme ça qu’elles deviendront exportatrices !
Macron est au plus bas. On attend la prochaine tuile !
Macron n’a plus que 23 % d'opinions favorables sur son action,
son "plus faible score de popularité depuis son élection" !
Une tendance qui s'observe auprès de toutes les franges de l'opinion ...
Quoi de plus normal !
23% = 1% : les plus riches
+ 22 % de larbins encore sous hypnose
Le compte y est !!!
Rédigé par : Nano | 15 septembre 2018 à 06:06
https://actu.orange.fr/france/collomb-regrette-le-manque-d-humilite-de-l-executif-CNT0000016fBJT.html
Il est temps que le vieux renard s’en aperçoive !!!
Mais on se refait pas, le naturel reprendra vite ses droits !!!
« Jupiter « « le maître des horloges « ...
tous ces qualificatifs - dont le petit facho narcissique s’était auto-affublé - démontrait déjà son narcissisme exacerbé...
Mais Kaa Macron avait placé les français sous hypnose ...
Rédigé par : Nano | 15 septembre 2018 à 06:37
C’est Macron qui a lui-même créé l’affaire Benalla en ne le virant pas dès qu’il a pris connaissance des faits délictueux et répréhensibles que ce nervi, ce barbouze - au service exclusivement, à nos frais, de sa personne - avait commis !!!
Puis - en guise de récompense - en lui attribuant un appartement de fonction ...
Un point c’est tout ...
Ainsi, Benalla est à Macron ce que Leonarda fut à Hollande :
- un court-circuitage de l'image présidentielle,
- une dépréciation de la fonction,
- une démonétisation institutionnelle ..
On est loin de l’image de Jupiter, du maître des horloges etc ...tous ces qualificatifs mégalomaniaques dont il s’était paré !!!
Rédigé par : Nano | 15 septembre 2018 à 06:56