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QUELQUES COMMENTAIRES D’ACTU

évacuation ND Landes

 

Le désastre de Notre-Dame des Landes.

L’Etat ridiculisé, martyrisé, défié et qui négocie avec la racaille et  les  casseurs. On aura tout eu et  tout vu. Il  fallait déjà faire preuve d’une grande naïveté en croyant que l’abandon du projet  d’aéroport suffirait à faire partir les zonards. Il fallait  aussi une grande inconséquence pour leur donner le droit de rester jusqu’à la fin de  l’hiver avant toute expulsion : il était clair que la  volonté  de continuer à occuper  le terrain conduirait aux affrontements que l’on a  connus au début de la semaine dernière. Tout le monde savait que  les occupants mettaient le  délai à profit  pour peaufiner  les pièges et les systèmes de défense.  La tentative de dégagement  a été  une  mascarade.  Déjà le discours de  la  préfète en disait long sur le manque de résolution de  l’exécutif.  La  venue surprise sur place du premier  Ministre et du Ministre de l’Intérieur pour déclarer  prématurément que les objectifs  étaient atteints, a ajouté au simulacre.  Trois cabanes détruites et la départementale  même pas libérée constituaient en effet un bien maigre bilan. Depuis les images qui circulent dans la  presse et sur les réseaux sociaux ridiculisent nos gendarmes.  C’est indigne et insupportable !  L’Etat n’a pas mis en œuvre les moyens suffisants pour chasser ces occupants  illégitimes afin de rendre les terres à  leurs propriétaires.  Après la démocratie baffouée, voici l’Etat de droit humilié à la fois par des contestataires anarchistes et par des gouvernants veules et incapables.  Les Français doivent maintenant savoir que le ni « droite-ni gauche » consiste à donner le  pouvoir aux anars et  à des écolos largement  minoritaires. Notre-Dame des Landes restera l’exemple emblématique et concret  de ce  qu’est le « macronisme ». Chacun peut juger de ce qu’il reste de la  parole « forte » du Président !

Déluge oratoire.

Il y a eu le rendez-vous avec la France de Pernaut. 6 millions, c’est un bon score.  Pour ne rien apprendre et recevoir les remerciements cyniques du Président aux retraités qu’il a racketés. Une heure qui nous confirme qu’il n’a toujours rien compris.  Le technocrate savant et bien huilé utilise un langage inaudible et confirme qu’il ne connait les Français qu’à travers ses chiffres, ses « strates » et ses « statistiques ». L’épaisseur humaine n’est pas là. La connaissance du vécu des petites gens à qui retirer 10€ est un sacrifice manque terriblement. Au lieu de s’asseoir sur une chaise transparente qui n’existe dans aucune classe de village, classe dont il voulait faire le symbole de son attachement factice à la  ruralité, il aurait mieux fait d’aller dans un bistrot écouter la  vox  populi. Cela  le changerait des conseils des technocrates éthérés qui  l’entourent.

Quant au fleuve de bavardages de dimanche soir, je n’en dirai pas grand-chose. Comme Maxime  Tandonnet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, « la politique spectacle et le grand jeu narcissique en général,  auquel tout politique se soumet désormais, me sont devenus littéralement insupportables. La personnalisation du pouvoir à outrance est, à mes yeux, le contraire de la démocratie, de la res publica, du bien commun, et un retour à de bien fâcheux souvenirs ». Tout est dit. Et d’ailleurs les  commentaires que j’ai découverts  lundi matin n’étaient vraiment pas gratifiants  ni pour  le Président, qui s’est abaissé dans l’exercice, ni pour ses questionneurs, agressifs et imbus d’eux-mêmes. Qui trop embrasse, mal étreint. Il  en est de la politique comme de l’amour.

Macron est un président de la désunion. Il est le président de la division transformant la nullité de ses résultats en autosatisfaction permanente. C'est l'homme de la parlote mais pas des actes :  voilà ce que dit la vox  populi du café du commerce.

Le gêneur.

C’est vrai que le contexte ne met  pas  les « Républicains » au premier rang des opposants  à la politique de Macron.  La réforme  du statut de la SNCF est pain béni pour l’ultra gauche, et même  si  elle est très incomplète, pour les  gens de droite,  elle va dans le  bon sens.  Ce n’est donc pas sur ce terrain-là qu’on trouvera Laurent Wauquiez et ses amis. Pourtant, si dans la France profonde son image n’est pas celle d’un opposant  jusqu’au-boutiste, il n’en reste pas  moins que dans les médias, j’ai constaté à plusieurs reprises une agressivité  à  son égard lors  de ses  passages sur les  plateaux. J’ai été  indigné de la manière dont il  a été reçu au 20H de France 2 lundi dernier.  Après 4H de logorrhée présidentielle, on pouvait espérer un droit de parole accordé à l’opposition supérieure aux cinq minutes qu’on lui a accordées. On a l’impression que l’opposition de droite n’a  pas le droit d’exister. C’est que son positionnement est  limpide et  ses  arguments font mouche.  Il  est  donc un gêneur  dont certains craignent la percée. Quand il propose de supprimer  le droit du sol aux enfants  de clandestins nés chez nous, demandez aux Français ce qu’ils en pensent : 90% sont d’accord. Il  a livré au JDD une interview remarquable de  clarté.  Rien d’excessif dans son propos, que des vérités simples. Il y explique pourquoi de son  point de vue « Macron ne comprend pas  la France ». Il y affirme que son opposition est déterminée  sans être sectaire.  Il y expose les faits concrets qui sont  autant de contre-vérités  au discours présidentiel. Simplement « les Républicains » ont un logiciel  politique différent et il entend bien le promouvoir : sur l’immigration,  sur la lutte contre  le terrorisme islamique,  sur le pouvoir d’achat des classes moyennes,  sur la dette et les déficits publics,  contre les augmentations d’impôts…  Il dit des vérités et il continuera de le faire. Il  a raison de penser que « sur la durée, c’est toujours  la vérité qui l’emporte » !

 

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