HISTOIRE
LE JOURNAL DE BORD DE VIRGINIE CALMELS
PALS (prélèvement à la source) : LES PME ET LES CLASSES MOYENNES VONT EN PRENDRE PLEIN LA POIRE !

LR : VIRGINIE CALMELS DEFINIT LA LIGNE CLAIRE

VIRGINIE CALMELS 2

 

Ne rien concéder sur nos valeurs.

En BD, le grand prêtre de la « ligne claire », c’était Hergé.  Elle obéissait à des règles très précises devenues ensuite des canons rigoureux servant de référence.  En politique,  c’est la même démarche qu’il faut suivre. 

Dans une tribune publiée  par  le JDD, Virginie Calmels, Vice-Présidente,  définit avec talent la « ligne claire » que les Républicains doivent suivre dans  leur reconstruction : « Ne rien concéder sur nos valeurs, ni à Le Pen ni à tout autre : c’est cela la droite de demain ! » et liste les points de désaccords avec le FN : Europe, identité, économie...ce faisant, l’adjointe au maire de Bordeaux s'oppose frontalement à l'ancien député LR Thierry Mariani qui estimait dans le même JDD qu'un accord avec le parti d’extrême droite était indispensable pour que les Républicains se retrouve des « alliés ». Celui-ci récidive dans une tribune co-signée avec des élus FN et publiée le 12 avril dans Valeurs actuelles, préconisant « l’unité de la droite ». «  Cette alliance serait pour moi bien plus qu’une erreur, ce serait une faute pour un parti politique qui a toujours veillé à ne pas tomber dans la démagogie et l’intolérance. Nous n’avons rien en commun, ni sur les valeurs, ni sur l’ambition. Il suffit de regarder le projet de Marine Le Pen pour s’en rendre compte : il est aux antipodes de ce que nous proposons ! » lui rétorque Virginie Calmels. Et comme  il ne suffit  pas d’affirmer, elle  argumente et liste tous les  points de désaccords  avec le parti frontiste.

Des divergences sur la notion d'identité. 

Pour le Front national, l’identité est une notion exclusive, et l’étranger est réduit au rôle de bouc émissaire commode de tous les maux de notre pays. Chez les Républicains, nous défendons une identité qui ouvre au monde et dont nous pouvons être fiers. Cela n’empêche pas d’assumer nos racines chrétiennes, notre culture héritée aussi bien de Jeanne d’Arc que des Lumières. Pour résumer : « le patriotisme c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres », comme disait romain Gary. Les Républicains sont des patriotes.

L’Europe, divergence majeure.

Sur l’Europe, le Front National réalise l’exploit d’être à la fois dangereux et contradictoire, parce que si Marine Le Pen appliquait le programme qu’elle a défendu pendant 5 ans, avec l’abandon plus ou moins partiel de l’euro, notre dette exploserait, le déficit avoisinerait les 10%, et notre pays se retrouverait, comme la Grèce il y a peu, aux mains des financiers et des investisseurs étrangers, sans trop savoir si l’écu ou le franc l’aurait remplacé. Nous serions alors pieds et poings liés, obligés de négocier notre dette sous la tutelle du FMI, de la commission européenne et de la BCE. Comme perte de souveraineté, on ne fait  pas mieux.

Deux approches radicalement opposées de l’économie.

Sur le sujet, le Front national a beaucoup plus de proximités avec Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise qu’avec les Républicains : maintien des 35 heures, retraite à 60 ans, retrait de la zone euro, hausse du nombre de fonctionnaires, hausse de la dépense publique évaluée à près de 145 milliards d’euros pour le programme de Marine Le Pen et à 200 milliards d’euros pour celui de Jean-Luc Mélenchon. Des positions de gauche archaïque sur l’économique et  le  social  que Thierry Mariani lui-même fustigeait. Et on ne voit pas  par quel coup de baguette magique le programme économique socialiste du FN serait devenu plus acceptable.

Même sur l’immigration, le projet républicain est différent.

Le constat actuel n’est  pas le monopole du FN : la montée pressante du salafisme en France, notamment dans les territoires perdus de la République, la résurgence d’un communautarisme inquiétant qui fait le lit du terrorisme, la hausse significative des crimes antisémites et la confrontation à un défi migratoire qui ne va que s’aggraver dans les années à venir. La mollesse des réponses du gouvernement est une folie dans le contexte actuel où nous avons 9 millions de pauvres et presque 6 millions de chômeurs. Les républicains ont des idées, des propositions, concrètes, fermes et applicables en matière de lutte contre l’immigration. Face au terrorisme et à l’islamisme radical, nous souhaitons la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des imams radicaux, l’obligation des prêches en français, l’interdiction des financements des lieux de cultes musulmans par des pays étrangers, la dissolution des Frères musulmans, l’expulsion des étrangers ayant commis des crimes, l’expulsion des fichés S étrangers et des plus radicalisés, l’interdiction du retour de ceux partis en Syrie, etc. La droite ne pliera pas sur ces sujets majeurs et saura toujours s’opposer tandis que le gouvernement accepte que 100 imams étrangers viennent d’Algérie pour le Ramadan.

Que propose le FN ? Il alterne entre des mesures irréalistes, comme l’immigration zéro et l’opposition à des mesures essentielles à notre sécurité : par le passé, il a voté contre les principales mesures antiterroristes demandées par nos services, opposition à la loi sur le renseignement, opposition à la surveillance des sites djihadistes sur Internet, opposition répétée à Bruxelles à la création d’un PNR (Passenger Name Record, le fichier européen de surveillance des passagers aériens). Quand on voit de tels écarts dans le projet, on voit ce que serait cette « alliance » : une énième tambouille politicienne.

La pluralité d'opinions chez Les Républicains.

Alors quoi de commun entre Les Républicains et le Front National ? Ce n’est pas parce que nous partageons le constat d’une crise migratoire et d’un affaissement de l’autorité de l’État que nous préconisons, loin de là, les mêmes solutions. Virginie Calmels défend la pluralité des sensibilités au sein de la grande famille de la droite et du centre « Les Républicains », à condition de nous rassembler sur les valeurs et le socle programmatique régalien, économique, éducatif et européen. Comme beaucoup d’entre nous  elle ne croit pas au mariage de la carpe et du lapin et encore moins aux accords électoralistes qui par pure volonté de gagner supplanteraient nos valeurs. Les Français ne s’y tromperaient pas. « L’union des droites » est un mirage. Alors évidemment, le FN s’inquiète de voir que Les Républicains avec Laurent Wauquiez ont décidé de parler à tous les Français, y compris à notre ancien électorat énervé de voir que la droite parlait à la droite mais gouvernait surtout au centre. À nous de faire vivre le débat d’idées, d’émettre des propositions concrètes et crédibles pour répondre aux attentes des Français. C’est la marque de fabrique du parti dirigé par Laurent Wauquiez. À nous désormais de redevenir crédibles aux yeux des Français et de renouer la confiance avec eux.

Ne rien concéder sur nos valeurs, ni à Le Pen ni à tout autre : c’est cela la droite de demain. Crédible, authentique et convaincue ! 

 

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