MON APPEL DU 16 JUIN
16 juin 2017
Je vous rassure, je n’ai pas été saisi de « guainoïte » et je ne me prends ni de près ni de loin pour le Général De Gaulle. Pourtant, c’est à lui que je me réfère, puisque c’est la mode.
Faisons du 18 juin une « fête électorale » gaulliste !
Dimanche prochain ce sera le second tour des élections législatives, mais il ne vous a pas échappé que c’est aussi l’anniversaire de « l’appel du 18 juin 1940 ». Cette date symbolique concomitante d’une échéance majeure devrait inciter tout « gaulliste » digne de ce nom à remplir son devoir électoral et en toute logique porter son suffrage sur un candidat du parti qui porte les idées du Général ou qui s’en réclame, je veux dire Les Républicains. Après, il sera trop tard. Comme 61% des Français ont l’intention de corriger le résultat du 1er tour, le sursaut de mobilisation de l’électorat de l’Union de la droite et du centre pourrait être salutaire.
Les candidats de l’union de la Droite et du centre.
Si je prends l’exemple de mon département, ce sont des hommes et des femmes de terrain, qui ont l’expérience, investis au service de tous depuis des années. Ils ont été sélectionnés pour obtenir l’investiture. Ils représentent une nouvelle génération, puisqu’un seul sortant se représente. Ils ne méritent pas la sanction qui leur a été infligée au 1er tour, pour lequel on a observé un niveau record d’abstentions de notre électorat. La trahison de quelques-uns a pu jeter les uns ou les autres dans la confusion. Ne nous arrêtons pas à cet épisode. Dimanche prochain, nos candidats ont encore leurs chances à condition que la mobilisation soit au rendez-vous. Laissera-t-on une majorité introuvable gouverner la France pendant cinq ans ? Ce n’est pas souhaitable : c’est un chèque en blanc aux contours dangereux. On a le droit de ne pas être satisfait du parti qui représente nos idées aujourd’hui : qui peut l’être ? mais le temps de la refondation viendra inévitablement à l’automne. Ce sera le moment de dire ce que nous souhaitons. Mais en attendant, il faut aller voter. S’abstenir c’est se priver de tout droit de se plaindre ensuite !
L’illusion ne durera qu’un temps.
Je reste persuadé que l’élection présidentielle et le 1er tour des législatives sont le fruit d’une illusion savamment entretenue qui ne tardera pas à se dissiper à l’épreuve de la réalité. Et celle-ci commence à se manifester. D’abord avec les sombres perspectives financières que Mr Edouard Philippe semble naïvement découvrir. Il se trouve confronté d’abord à toutes les décisions prises ces derniers mois de 2016 qui représentent plus de 11 milliards d’euros de dépenses supplémentaires plus ou moins financées au budget 2017, 13 milliards d’euros pour 2018 et pèseront encore pour 9,5 milliards d’euros en 2019. Ce sont les « poussières » laissés sous le tapis par les prédécesseurs. Ce que l’audit de la Cour des Comptes confirmera. Et puis il y a l’addition des promesses électorales de Mr Macron qui avoisine les 32 milliards d’euros et qu’il va falloir commencer à financer : taxe d’habitation, recentrage de l’ISF, plan d’investissements, dépenses de sécurité et de défense, transformation du CICE en baisse des cotisations. Un cahier des charges des budgets à construire bien lourd pour Mrs Le Maire et Darmanin. Le tout avec un taux de croissance qui ne décolle pas et des déficits impossibles à juguler, générateurs d’emprunts … Une équation impossible, sauf magie ! Les Français ne tarderont pas à s’en apercevoir…
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