FOUTAISES !
15 mai 2017
Les médias nous gavent avec la « nouveauté » des candidats de la REM (République En Marche) et la recomposition du paysage politique que l’élection d’Emmanuel Macron a provoquée. Ce n’est qu’un verre à moitié plein et on voudrait nous faire voir que la moitié remplie. La nouveauté, c’est que les candidats investis ne seraient « ni de droite, ni de gauche » : une foutaise de plus. Le régime sans sexe en politique, ça n’existe pas. Quand on dit ça, c’est qu’on est de gauche, comme Macron, et ça n’est pas nouveau. En vérité, c’est que le parti qu’il a créé prend la place purement et simplement du parti socialiste, que le mandat d’Hollande a fait complètement exploser et dont il recycle un certain nombre de caciques. Il y a bien des nouvelles frontières qui se sont définies à gauche, grâce au talent de Mélenchon qui a su prospérer sur la sanction qu’il souhaitait apporter au bilan du président sortant. En effet, et c’est inattendu, la sanction la plus violente n’est pas venue de la droite, mais de la gauche de la gauche. La France n’est pas hémiplégique pour autant. La droite est bel et bien là et encore debout. L’alliance avec l’UDI tient toujours et les clivages internes ne sont pas suffisamment importants pour provoquer une implosion. Les réactions d’Alain Juppé et de Xavier Bertrand aux tentatives de « débauchage » en disent suffisamment long. La droite et le centre comptent toujours entre 20 et 30% d’électeurs qui sont restés très mobilisés. Aussi toute collaboration prématurée avec le nouveau Président qui aimerait bâtir son pouvoir sur les décombres d’un monde qu’il voudrait ancien, serait suicidaire de la part de l’Union de la droite et du centre, ce qu’elle a bien compris. Même un défaitiste comme Bruno Le Maire parle d’attendre le 18 juin pour se rallier… Une drôle de date pour une telle décision !
L’union nationale.
Les manœuvres d’Emmanuel Macron et de son entourage pour provoquer des désertions sont malvenues. C’est là qu’on voit qu’il est un béotien. Son intérêt évident est de passer un pacte avec les Républicains s’il veut réussir son quinquennat. Aussi ne devrait-il pas chercher à affaiblir la coalition de la droite et du centre avant les élections législatives. Car c’est à la suite de celles-ci qu’un pacte de « législature » pourrait être scellé, aussi bien dans le cas où le parti de François Baroin serait majoritaire que dans celui où il constituerait une force d’appoint sur un catalogue de réformes. D’ailleurs autant par tradition que par réalisme, la droite LR et l’UDI sont enclins à avoir une attitude constructive vis-à-vis d’un Président dont le projet n’est pas radicalement opposé au leur. Car les deux forces disposant du capital politique nécessaire pour gouverner le pays sont « En Marche » et les Républicains. Voilà la réalité du paysage politique après la présidentielle. Mais le préalable à tout accord entre ces deux forces n’a pas été levé, à savoir la volonté du nouveau président de réaliser une vraie alternance et il n’y a que le résultat des élections législatives qui puisse l’y obliger. Et, de son côté la droite s’interdirait un jour d’être un recours si elle rallie « En Marche » en piétinant ses propres électeurs. Ce serait une manière d’abdiquer, en laissant des millions d’électeurs orphelins à la disposition du Front National… Il est d’ailleurs possible que ce soit le souhait d’Emmanuel Macron de reproduire un schéma qui lui a garanti une élection confortable. C’est cette logique qui devrait le conduire à désigner un Premier Ministre de droite, pour continuer à tenter une déstabilisation.
Les Munichois de la droite.
Ceux qui accepteront cette manipulation ne pourront être que des seconds couteaux sans envergure qui seront aussitôt qualifiés de « traitre ». La nomination d’Edouard Philippe en est l’illustration : avec un Président néophyte, nous voilà dotés d’un Premier Ministre sans aucune expérience ministérieIle. Deux apprentis à la tête de l’exécutif ! Il n’y aura que les gogos pour se laisser prendre à ce genre « d’ouverture ». Christophe Béchu aurait dû écrire : « Les petites ambitions personnelles sont plus grandes que les divergences avec Macron ». Quelques autres répondront sûrement à la sollicitation du Premier Ministre pour rejoindre le gouvernement. En acceptant d’y figurer, ils seront tombés dans le piège qui était tendu car ils en seront devenus des otages qui doivent servir à affaiblir le score de la droite et du centre : c’est donc bien une trahison ! Et ce comportement est inacceptable à la veille d’une consultation qui engage l’avenir du pays. Ce n’est pas sectarisme que de les exclure, c’est mesure de salubrité politique ! Ils auront droit dorénavant à notre mépris. J’attends d’Alain Juppé, dont je sais l’attachement à notre famille politique, qu’il a fondée en 2002, qu’il condamne fermement les quelques désertions qui concernent en premier ses proches. Car la confusion, c’est ce qui mène au pire en démocratie !
Le mirage de la « société civile ».
La nouveauté des soi-disant candidats « société civile » ne durera qu’une semaine. Ensuite, ceux qui seront devenus députés seront des élus, avec statut et prébendes. La nouveauté à laquelle on voudrait nous faire croire relève de balivernes mêlées d’intox. Comme si tous les candidats de quel que parti que ce soit n’étaient pas issus de la société civile. Le recrutement sur internet n’y change pas grand chose et a nécessité un tri effectué par qui, je vous le demande, sinon de vieux routiers comme Delevoye et Ferrand. De qui se moque-t-on ? J’en ai vu des élections où on allait chercher la « société civile » pour compléter le tableau. L’idée que l’on n’aurait affaire qu’à des professionnels est un vieux poncif. D’abord parce qu’en France, les partis politiques ont des viviers réduits et qu’il faut souvent aller chercher, plus souvent qu’on ne le croit, des candidats à l’extérieur. Cela vaut pour toutes les élections. Ensuite, parce que le renouvellement se fait nécessairement à un moment ou un autre. Ainsi, LR présente pour les prochaines législatives 60% de nouveaux candidats et le changement de génération est largement visible avec l’arrivée à la tête des Régions des Pécresse, Wauquiez, Retailleau, Bertrand, Morin, et de nombreux autres plus jeunes dans les mairies et les Conseils Départementaux, Florence Portelli, Maire de Taverny, en étant l’emblématique exemple.
Le renouvellement et la recomposition, agrémentés par les commentaires extatiques des médias sur la passation de pouvoir, ce sont des foutaises pour enfumer l’opinion publique.
Bravo Daniel.
Ceux qui à droite, rejoindront MACRON cette semaine, devront quitter le mouvement. Les militants ne supporteront pas leur TRAITRISE.
Rédigé par : Richard VIAU | 15 mai 2017 à 15:34
Et notre "pote" Bussereau qui va à la soupe du Macron ?
Consternant !!!
Ces combines et ces ralliement sont vraiment désespérants pour les militants de base qui ont sacrifié énergie et temps à leur camp!
Quel mépris de ces "chapeaux à plumes" !
Quelle indécence !
Ce sont les idiots utiles du système Macron consistant à casser Droite et Gauche pour se faire à bon compte - avec les débris des deux camps - un clan d'affidés !
Nous -les électeurs de Droite et du centre ayant participé à la primaire - nous sommes vraiment les cocus des primaires qui se révèlent être un efficace et redoutable piège à cons !
Quelle supercherie !
Les dés étaient largement pipés depuis le départ !
Les masques sont tombés !
Les vaincus et les aigris de la primaire préparaient en effet - toute honte bue et sans aucune vergogne - leur ralliement à un candidat hors système des primaires - en outre du camp d'en face -et ce nonobstant leur signature de la chartre de la primaire !
Au regard de cette véritable escroquerie - sinon financière au moins morale - je me ferais bien rembourser mes 2 x 2 € par Frère Solère le grand manitou de la primaire désormais rallié à Macron!
Vous n'avez pas voulu de Juppé ?!
Alors, on casse Fillon !
On fait gager Macron !
Puis on vous colle Juppé Junior !
Ce qui est choquant dans ces ralliements et ces débauchages, c'est que des contacts étaient noués depuis des lustres et que des négociations secrètes en coulisse avaient été menées depuis bien longtemps!
Et à cet égard il ne faut pas nous prendre pas pour des imbéciles s'agissant de cette opération de sabotage de la Droite !
Le coup était donc bien monté !
Du coté de Macron bien joué !
Chapeau l'artiste !
Il casse la Droite après avoir cassé la Gauche, et il se fait un nouveau parti d'affidés avec un bout des deux !
C'est tout de même - même s'il s'en défend - de la vieille politique d'achat et de débauchage dans les camps adverses!
La vielle politique avec son lot de petites combines, de combinaisons politiciennes, de ralliements individuels, de parjures et de trahisons, bref de la petite cuisine sur un petit réchaud comme sous la quatrième république !
Au moins notre pote Raff tient lui et ne cède pas aux sirènes du maroquin ministériel!
En guise de conclusion sur cette supercherie :
Les français ont rejeté massivement Hollande, ils ont rejeté également via la primaire Juppé ...
Avec l'arnaque en marche, ils auront et l'un et l'autre : Emmanuel Hollande Junior + Edouard Juppé Junior
Rédigé par : Nano | 15 mai 2017 à 20:20
Est-ce que Raff va tenir ? Il parait pressenti pour le Quai d'Orsay ... Je serais très déçu. Bussereau déconne franchement depuis la visite ratée du salon de l'agriculture.
Bon, il faut faire gagner nos candidats. je vais tout de même pas voter pour l'écolo gaucho de Matthieu Orphelin, non !
Daniel
Rédigé par : Daniel | 15 mai 2017 à 21:23
Ces volte-faces sont vraiment cruelles pour leurs auteurs !
Mais elles en disent long sur le niveau d'opportunisme de nos guignols de politichiens !
Sur l'ambition dévorante, le carriérisme et l'arrivisme qui remplacent leurs convictions !
«En politique, on change d’avis très vite, souvent en fonction de ses intérêts. Ceux qui critiquaient Emmanuel Macron hier, lui trouvent aujourd’hui beaucoup de qualités. Étonnant non ?»
https://planetes360.fr/politique-on-change-davis-tres-vite-souvent-fonction-de-interets/
"Ce ne sont pas les girouettes qui changent mais le vent qui tourne " Edgar Faure
La chanson de Jacques Dutronc " Je retourne ma veste " n'a décidément pas une ride !
Rédigé par : Nano | 16 mai 2017 à 07:57
Bruno Le Maire : en économie, c'est le grand écart avec Macron
La différence la plus fondamentale est à chercher du côté de la Contribution sociale généralisée (CSG) : Bruno Le Maire entendait la réduire de 7,5% à 6%, alors qu’Emmanuel Macron a basé son programme économique sur la hausse de celle-ci de 7,5% à 9,2% (combinée à une suppression des cotisations maladie et chômage pour les salariés).
Ce félon sera chargé de mettre en musique à Bercy le programme présidentiel inverse du sien avec la hausse de la CSG !
Tout va très bien Madame la Marquise Tout va très bien !! Tout va très bien !!
Mais un énarque comme lui prend tous ses électeurs pour des cons !
Un énarque est persuadé que nous oublierons ....
ainsi il n'a donc aucune honte de se renier pour un maroquin ministériel éphémère... la soupe à la Macron doit être bonne !!!
Décidément, les promesses d'un politichien - soi-disant et auto-proclamé de conviction - n'engagent que ceux qui les reçoivent !
http://www.capital.fr/economie-politique/bruno-le-maire-en-economie-c-est-le-grand-ecart-avec-macron-1228078#utm_campaign=20170518&utm_medium=email&utm_source=nl-matinale-eco
Rédigé par : Nano | 18 mai 2017 à 09:16