HISTOIRE
LE RETOUR DU « POLITIQUE »
ALAIN JUPPE : LE REVE EVANOUI

HUMEUR DU DIMANCHE

 

Archibald en colère

 

Scories de fin de règne

Touraine débloque 100 millions pour les hôpitaux. Et allez donc… Avec quels sous ?

L’écologie punitive : on l’a vue à l’œuvre avec l’épisode de pollution sur Paris et la mise en place de la circulation alternée qui ne résout rien, mais pour le principe… d’emmerder  tout  le monde.  Mieux, à partir du 1er janvier, une vignette va exclure les véhicules polluants  qui sont ceux, en général, des personnes qui n’ont pas les moyens d’en changer.  Mais depuis la fermeture de la voie sur berges, on sait que Madame  Hidalgo est têtue et bornée. Alors que la passionnaria castriste s’en mêle, le pire n’est pas loin : on débloque subitement des aides. Encore des dépenses non financées !

Primaire de la gauche : ça flingue dur ! Voici l’impayable Peillon en service commandé pour dézinguer Manolito, pendant que Cambadélis se  démène  pour ramener sur le ring Mélenchon et Macron. Aucune chance d’y parvenir. Surtout  que le bellâtre qui a réuni 10 000 fidèles à Paris se sent pousser des ailes à défaut de la voix. Mais où sont les femmes ?

ND des Landes : le summum de la reculade  avec prétexte éculé. On sait  maintenant qu’on a un eunuque à Matignon. La démocratie est bafouée, la République piétinée… Comment voulez-vous que les Français estiment un tel pouvoir !

Du côté du Brexit

Le Brexit fait fuir les avocats : 810 venus d'Angleterre et du Pays de Galles seront ainsi enregistrés d'ici la fin de l'année en Irlande, qui s'ajouteront aux 1.347 déjà enregistrés depuis le début de l'année, a précisé la Société irlandaise. Ces chiffres représentent une augmentation de 275% par rapport à l'année dernière et le nombre d'avocats est supérieur de 500 au précédent record de 2008. Parmi ces nouveaux enregistrements, figurent 117 personnes appartenant au cabinet d'avocats Freshfields Bruckhaus Deringer, l'une des plus grandes sociétés de conseils juridiques dans le monde. Freshfields a en effet manifesté son souhait de pouvoir continuer à gérer les affaires localisées dans l'Union européenne. 

Les banques britanniques veulent rester soumises à la législation européenne dans les cinq années qui suivront le Brexit. Le beurre et l'argent du beurre  ! Un document consulté par Reuters et rédigé par trois cabinets juridiques pour le compte des banques met en lumière le choc potentiel que pourrait subir l'économie britannique et européenne si les banques ne bénéficiaient pas d'une phase de transition au-delà de la période de deux ans qui débutera quand le gouvernement invoquera l'article 50 du traité de Lisbonne. S'il n'y a pas d'accord sur une transition, il y a un risque que certaines banques ne puissent pas déplacer une partie de leurs activités en dehors de la Grande-Bretagne ou mettre en place de nouvelles filiales à temps, peut-on lire dans le document. Ce dernier estime que trois ans au moins seront nécessaires pour que les banques puissent relocaliser leurs activités.

L’Union reste ferme : ce qu'on voit pour l'instant c'est une Europe totalement unie, parlant d'une seule voix, celle de Michel Barnier en charge des négociations. Aucune déclaration dissonante. Et la voix européenne est ferme, très ferme. Pas de concession. Pas de passeport européen sans libre circulation. Et surtout pas de calendrier à rallonge. Barnier a été clair cette semaine : tout doit être bouclé en 18 mois.

Bataille avec le parlement britannique : Thérèsa May devra faire avec.  Une bataille supplémentaire qu’elle n’avait pas prévue. Car la majorité des députés n’est pas favorable au Brexit.

Hausse des taux 

Les médias français évitent d’en parler. Certains fonds spéculatifs s'intéressent à la dette française. Le patron d'un des plus gros fonds spéculatifs, David Tepper, recommande de jouer à la hausse les taux d'emprunt de l'État français. En deux mois, les taux d'emprunts à 10 ans, le taux de référence, de la France est passé de 0,20% à 0,80%. Plus frappant, l'écart entre la dette allemande et la dette française se creuse. Quand nous empruntons à 0,80%, les Allemands empruntent à 0,37%. Et pendant la même période, l'écart entre l'Allemagne et l'Espagne et même l'Italie pourtant en crise politique s'est réduit. A 0,80% nous restons à des taux historiquement bas, mais compte tenu du dérapage permanent de notre dette nationale, chaque point de hausse de taux nous coûte des milliards d'euros qui viennent plomber notre budget et nous éloigne encore un peu plus de l'objectif des 3%.

La défiance des investisseurs vis-à-vis de la dette française  s’explique pour trois raisons : d'abord l'absence de réforme structurelle, nos indicateurs économiques toujours aussi médiocres (taux de chômage, balance commerciale, déficit budgétaire, dette), et la crainte des élections françaises. Les marchés prennent en compte maintenant systématiquement le risque populiste, c'est-à-dire la victoire d'un candidat populiste ou le blocage des parlements faute de majorité absolue. Jusqu'en mai, la France risque donc d'être sous le feu des projecteurs.

Et à droite ?

Deux saboteurs de l'union :

MAM, se lance, c'est toujours le pouvoir de nuisance des chiraquiens.

Guaino se prend pour le sauveur. On lui pardonne , c'est  Noël. Faudrait tout de même pas qu'il se prenne pour Jésus ! Ego toujours  boursouflé...

Dupont Teigneux : il  a le privilège de l'ancienneté dans l'aveuglement gaulliste fossilisé.

 

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