HISTOIRE
LA PRIMAIRE A DROITE AU BANC D’ESSAI (1)
NOTE ICI ET LA, EN VRAC

LA PRIMAIRE A DROITE AU BANC D’ESSAI (2)

Primaire à droite

 

LES CANDIDATS DANS LES « STARTING-BLOCS »

La règle du jeu est prête et les modalités sont connues. Les candidatures commencent à se préciser. Certains postulants se retirent comme Xavier Bertrand et Christian Estrosi en raison de leur élection à la tête de leur région. C’est tout à leur honneur. D’autres sont connus de longue date et battent campagne depuis de longs mois déjà comme Alain Juppé et François Fillon. D’autres encore ont fait savoir qu’ils « iraient » comme Jean-Frédéric Poisson pour le Parti Chrétien Démocrate, ou Nadine Morano, sans qu’on sache s’ils réuniront toutes les conditions, et enfin il y a ceux qui font campagne, comme Bruno Le Maire, dont la candidature est un secret de polichinelle, mais qui souhaitent ménager le suspense et évidemment Nicolas Sarkozy qui ne tardera pas à rendre publique son intention, maintenant que l’équipe nationale est remaniée et verrouillée… D’aucuns trouveront que ça commence à faire beaucoup. La liste n’est pourtant pas close. Combien d’autres encore, au centre et chez les radicaux vont tenter l’aventure : le jeu reste ouvert.

Une chose est certaine : les Français qui souhaitent participer à cette épopée unique pour désigner le champion de la droite et (peut-être) du centre pour la présidentielle de 2017 pourront voter moyennant 2 € de participation, pour le premier tour le 20 novembre prochain. Le « cirque » de la campagne va donc occuper nos longues soirées d’hiver, du printemps, de l’été et même de l’automne ! Thierry Solère qui préside le comité d’organisation n’a pas fini d’avoir des sueurs froides. 10 000 bureaux de vote sont prévus et répartis dans les 577 circonscriptions législatives selon un processus très complexe, qu’il faudra encore distribuer commune par commune et quartier par quartier dans les grandes villes. Une haute autorité, composée de quatre membres extérieurs aux partis doit contrôler la mise en oeuvre de tout le processus. Pour l’instant, ce sont les conditions d’application qui sont passées à la moulinette par certains membres du bureau politique chez les Républicains, à la recherche du « loup » qui pourrait favoriser le Président du parti. Comme on le voit, la confiance règne.

Avant de passer au détail des propositions de chaque candidat, il convient d’observer que certains sont plus avancés que d’autres. Un petit point s’impose : le plus avancé est François Fillon avec son livre-programme « Faire », il dispose d’un projet complet, financé, qu’il ne lui reste plus qu’à vulgariser. Pour ce faire (sic), il a inauguré sa permanence de campagne sans perdre de temps et un site internet qu’il veut « à la pointe », en « geek » qu’il est, et interactif. Il dispose aussi du soutien d’une partie importante du groupe parlementaire « Les Républicains », probablement le plus nombreux. L’autre concurrent qui a déjà bien démarré sa campagne, c’est Alain Juppé. Chouchou des sondages depuis de longs mois, il avance par touches progressives, selon un agenda et une méthode différents. Après un livre sur l’Education, un peu décevant reconnaissons-le, il vient d’en publier un autre sur les fonctions régaliennes. Ce qui en a transpiré dans les médias semble le ramèner dans le giron de la droite jacobine classique, mais je vais lire le document avant d’en juger. Alain Juppé fait la course en tête, mais les enquêtes d’opinion, si elles sont des indicateurs, sont néanmoins à prendre en considération avec précautions. On a connu dans le passé le phénomène Simone Veil. Enfin parmi les personnages qui y pensent et s’activent, il y a Bruno Le Maire qui mène une entreprise de labour en profondeur par ses nombreux déplacements à travers tout l’hexagone et dans les départements d’Outre-Mer, pour se faire connaître et exposer ses idées, un programme entièrement axé sur le « renouveau ». En matière de renouveau, il s’agit surtout de sa personne. Pour les idées, beaucoup sont du recyclage de déjà vu. Quand on est à droite, le champ est heureusement limité.

Il reste le cas Sarkozy. Jusqu’à maintenant, il s’est surtout consacré à la remise en ordre de marche du parti et à la réussite des élections départementales et régionales. Ces échéances passées, sa candidature officielle ne devrait plus tarder. On verra alors si le travail sur le projet engagé par Eric Woerth lui sert pour sa campagne. Nous aurons l’occasion de revenir sur la place qu’il occupe dans l’opinion publique et au sein de l’électorat de la droite et du centre.

Affaire à suivre… à petites doses pour ne pas vous lasser. Demain, promis on passe à autre chose. Hollande et le caillou Taubira dans sa chaussure, par exemple.

 

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