L'AUTRE DISCOURS DE GRENOBLE.
07 novembre 2015
Celui de Sarkozy avait fait date et provoqué le déchaînement des grandes orgues de protestations de la gauche. Celui de Manolito, en contre-attaque des propositions du même Sarkozy, ne crèvera pas les plafonds de la performance pour régler les problèmes de violence et de respect de l’Etat.
En résumé :
La gauche a raison.
La gauche a toujours raison.
Même quand les faits lui donnent tort, la gauche a encore raison.
Bref, cherchez ailleurs.
Ce qui veut dire :
Comme la gauche détient la vérité, elle ne peut pas se tromper de politique.
Quand la réalité montre qu’elle n’est pas la bonne, c’est la réalité qui est trompeuse.
Donc, ça n’est jamais sa faute.
Donc, la faute vient des autres.
Ceux qui veulent qu’on rétablisse la sécurité partout dans le pays ont forcément tort. C’est tout juste si on ne nous refait pas le coup du « sentiment d’insécurité ». Comme si elle n’était pas réelle !
La gauche piégée par son propre baromètre.
Et pourtant, la gauche est bel et bien piégée par son laxisme, et même par son propre baromètre. Comme quoi, quand on veut manipuler les chiffres, la réalité se venge toujours ! Comme pour Lucette….
Manolito peut dire ce qu’il veut, il y a eu des milliers de Français témoins de l’inaction des forces de l’ordre et qui avaient l’ordre de ne « pas intervenir » pour déloger une soixantaine de gens du voyage qui bloquaient l’autoroute A1, et il aura du mal à les convaincre.
Manolito peut dire ce qu’il veut, et pérorer sur l’ordre juste et « réfléchi », il y a eu encore des centaines de Français témoins du même comportement des forces de l’ordre face aux gens du voyage (encore eux) à Moirans, dans l’Isère, laissant un village être mis à sac. Et il aura du mal à les convaincre.
Manolito peut vanter le respect dû à la République qu’il veut imposer partout, et pourtant, nombreux sont les Français qui constatent qu'il n’y a pas de semaines sans que les zadistes de Notre Dame Des Landes, devenue un territoire perdu de la République, ne commettent des exactions dans le centre de Nantes, dans les commerces alentours, molestant un jour des chercheurs, brûlant un autre une voiture de la gendarmerie locale, pillant encore un autre jour un camion dont le chauffeur avait eu la malchance de se perdre dans le secteur. Et il aura du mal à les convaincre.
Et il ne s’agit que de quelques exemples.
La partie émergée de l’iceberg des désordres et des zones de non-droit, qui sévissent en France et encore défendues politiquement par une poignée d’écolos-bobos-babas.
D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes : augmentation des cambriolages, des vols avec violence, des agressions. Les viols dénoncés aux autorités ont augmenté de 18% en cinq ans ! Le palmarès publié par l’Insee est éloquent et mérite le détour. Mais ne comptez pas sur les médias, en dehors de quelques-uns qu’on aimerait baillonner, pour en faire état. La justice est débordée. Elle n’arrive pas à faire face à la délinquance, par manque d’effectifs, et en plus, on l’a affaiblie par le retrait de quelques outils comme les peines plancher en cas de récidive.
Les coups de menton ne suffisent pas Manolito. Et quand on t‘entend parler, comme Matamore, avec véhémence de la République et prendre la posture pour te poser en défenseur intransigeant de ses lois, on a envie de chanter comme Dalida : « Paroles, paroles, paroles … »
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