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LES SERIES DE L’ETE

 

Séries de l'été


Politique « light » pour gouvernement dépassé

Que peut bien faire un pouvoir lorsqu’il n’a plus de marges de manœuvre, pas beaucoup d’idées et encore moins de majorité pour voter ses projets de loi ? Il fait de la politique « light » : ça a le goût de la réforme, la couleur de la réforme, mais ce n’est pas de la réforme. Tout est dans la com’. Quelques exemples qui ne coûtent rien : engager des réformes pour après 2017, instaurer la retenue à la source sans réformer l’impôt sur le revenu, bricoler les rémunérations des fonctionnaires sans toucher à leur statut, se targuer de baisser la dépense publique alors qu’on en ralentit seulement la hausse, … Tout est à l’aune de cette insupportable légèreté. Mais la politique « light » a envahi tout l’espace gouvernemental. Elle abreuve les médias, nourrit les polémiques, occupe l’opposition, focalise l’attention de tous sur des sujets accessoires, et laisse la France faire du surplace.

Dans la même série, l’épisode du chômage.

Les mois se suivent et se ressemblent. Et chaque mois, l'absence de réaction et de mobilisation politique est exaspérante. Le nombre de chômeurs a encore augmenté en mai ce qui fait 629 000 chômeurs de plus depuis l'arrivée du Nimbus à l’Elysée. Un cauchemar sans fin : 5 717 900 chômeurs. Et sur l’agenda du Ministre du travail chômage : rien !  On ne dégaine même plus une rafale d’emplois aidés…

Une autre série à suivre : celle des erreurs impardonnables.

Conséquence de la suppression par ce « gouvernement de fonctionnaires » du jour de carence (premier jour non indemnisé en cas d'arrêt maladie), l'absentéisme des agents des collectivités locales a explosé. Qu’on se le dise : en 2014 il y a eu 54 arrêts de maladie en moyenne pour 100 employés, et  plus de 30% des fonctionnaires territoriaux ont été absents pour raisons de santé au moins une fois dans l'année. Il parait que le jour de carence était une mesure inutile, injustifiée et injuste !

Ne ratez pas la fin de la série grecque : « La moussaka a pris un coup de chaud »

Dans ce qui pourrait bien être le dernier épisode, Tsipras « joue au con » et fait un bras d’honneur à ses créanciers. On pourrait prendre pour du courage ce qui n’est que de l’aveuglement idéologique et la haine des créanciers, ces prédateurs qui vivent grassement sur le dos du peuple. Sauf que c’est avec notre argent que le bon peuple en question s’est sustenté à crédit depuis des décennies, espérant notre bonté sans fin et sans contreparties ! Quelle mascarade... On a l'impression que la Grèce fait des concessions alors que nous avons, une fois de plus, montré notre faiblesse européenne, une faiblesse que ne manqueront pas d'exploiter les partis anti-européens du reste de l'Europe. Exaspérant. C’est pas peu dire que d’affirmer que les Hellènes sont au bord du gouffre et leur Premier Ministre leur propose de faire un pas héroïque en avant !

« Ecoute, écoute », aurait dit Roger Nicolas, le chansonnier !

Suite aux révélations d'écoutes américaines, le pingouin a décidé de réagir. Conseil de défense d'urgence qui a débouché sur une décision majeure : il a appelé Obama au téléphone ! Celui-ci, terrorisé par le risque d'attaque française, a promis qu'il ne le ferait plus. Ouf ! On a échappé au pire, on a frôlé la guerre…

Vous avez le bonjour d’Uber, sur un air pop !

S’il y a bien un domaine où le gouvernement est largué, c’est bien celui-là ! J’ai d’abord cru que la grève des taxis avait pour motif d’obtenir la réintégration d'Agnés Saal à un poste de direction. Avant l'INA, celle-ci aurait dépensé 38 000 euros de taxis entre janvier 2013 et avril 2014 quand elle était à la direction du Centre Beaubourg. Elle y est restée 7 ans au total. Faites le calcul. On comprend la colère des taxis maintenant qu'elle est obligée de prendre le métro. Plus sérieusement, les taxis paient le prix d'années insupportables de services médiocres et de combats contre la concurrence. La réaction de l’Elysée laisse pantois : UberPop doit être dissous et déclaré « illégal ». Demain on va faire pareil avec Airbnb, le Bon Coin et bla-bla-car ? perdu d’avance ! Uber crée une vraie révolution mais ne peut pas totalement ignorer la réglementation du travail, c’est la-dessus qu’il faut travailler !

Enfin, une autre série, plus croustillante (on l’espère) pointe son nez.

DSK débarque sur Twitter. Avec ce message « Jack is back ». Et tout le monde cherche une explication à cette signature : Jack serait le surnom qu'il donnerait à son pénis, à moins qu’il s’agisse d’une référence à « Hit the road Jack » de Ray Charles. Mais ses conseils sur le problème grec, il peut se les garder pour lui.

 

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