HISTOIRE
TSIPRAS… P’TIT BRAS !
BORLOO L’AFRICAIN

LE PETIT PLUS QUI MANQUE A NICOLAS.

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D’aucuns se sont gaussés du slogan lancé par Nicolas Sarkozy, Le « FNPS », comme si sa pensée se résumait à ce seul acronyme. Mais ne leur déplaise, il marche. Les slogans sont toujours utiles et même indispensables dans notre monde médiatique faits de raccourcis et de propos réducteurs. En l’occurrence, on peut brocarder la trouvaille de NKM lancée dès 2012, mais le « FNPS » correspond à une réalité objective et sert de déclencheur de prise de conscience. Cela dit, il faut évidemment aller plus loin.

L’UMP est la seule à pouvoir vaincre le FN.

Le parti de la droite et du centre, qui plus est, allié avec l’UDI, est capable d’être devant le parti de Marine Le Pen. Ce que les médias passent sous silence, c’est qu’aux Européennes, l’addition des deux les plaçait déjà devant. De fait, le Front National n’a jamais été la première force politique en France. Si les médias ont présenté la chose ainsi, c’est par facilité… ou parce qu’on le leur a demandé. Le dernier sondage de l’IFOP montre que la consultation de dimanche prochain aura toutes les chances de reproduire le même scénario si l’opposition se mobilise correctement, ce qui est prévisible. On pourra alors dire merci à toutes les personnalités qui se sont investies dans la campagne pour porter la bonne parole, d’Alain Juppé à Laurent Wauquiez en passant par NKM et évidemment Nicolas Sarkozy. Mais pour l’instant le résultat est encore indécis. On sent bien que le travail du président du premier parti de l’opposition républicaine commence à faire son effet auprès des électeurs de droite, mais l’argumentation qu’il développe reste trop convenue, et pour tout dire, insuffisamment renouvelée.  Son discours est trop resté sur le registre de 2012 : on sait à l’avance ce qu’il va raconter. Ses propositions restent souvent les mêmes, sur la sécurité, sur le travail, sur l’immigration. On a beau savoir que leur effet, si elles étaient appliquées, serait bénéfique, on se souvient aussi qu’elles ne lui ont pas permis de gagner. Si elles sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour faire complètement de l’UMP la force conquérante dont la France a besoin.

Ce qui manque et qu’on attend.

Depuis 2012, la France a changé. L’industrie a continué de s’effondrer. Le vaste monde continue de détruire les emplois de nos secteurs traditionnels, faute de compétitivité et d’investissements innovants. Même ceux que Nicolas Sarkozy avait contribué à sauver, comme Lejaby, ont dû jeter l’éponge. Rien ne sert de pleurer sur une économie industrielle perdue : nous ne la retrouverons jamais. Le moment est venu de préparer la France à entrer dans le cycle du 21ème siècle qui est déjà commencé aux Etats-Unis et qui sera le vecteur de la croissance économique dans les cinquante prochaines années : la grande et nouvelle révolution de l’économie des « NBIC » (Nanotechnologie, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives). Dans ces domaines, notre pays a déjà des atouts et des secteurs de pointe. De ce fait, la recherche et l’innovation vont être d’importance primordiale dans les cinq prochaines années : c’est là qu’il faut lever les freins et qu’il faut investir toutes nos forces en aidant toutes les "jeunes pousses" qui fleurissent encore.  Nicolas Sarkozy a raison, il faut une révolution des mentalités centrée sur l’entreprise, mais pas dans n’importe quel secteur. Cependant, si les efforts doivent se porter sur l’éducation et l’enseignement supérieur pour nourrir l’économie de demain, il ne faut pas oublier les autres gisements d’emplois, souvent non délocalisables, que constituent les artisans et les PME. C’est le deuxième axe d’une action d’envergure à mener en levant les freins à l’embauche et débloquer les millions d’emplois (au moins deux) qui dorment.

Le retour au « plein emploi » doit être le but visé et affirmé.

Le retour au plein emploi est possible. On y était pratiquement à la fin de 2007, juste avant la crise de 2008. C’est la marche vers cet objectif qui permettra de faire accepter les évolutions nécessaires du statut social, aujourd’hui facteur d’immobilisme et de régression. Resterait alors à redistribuer un peu de pouvoir d’achat au fur et à mesure que le chômage diminuerait, en baissant les impôts, pour que le tour soit joué. Voilà sur quoi devraient travailler en priorité les « laboratoires d'idées » de l’opposition.  Voilà du grain à moudre pour les élus de nos départements et de nos régions en attendant de reprendre le pouvoir en 2017. Voilà ce grain d’audace que nous attendons de nos prétendants, à côté des inévitables mesures d’assainissement de nos dépenses publiques. Voilà ce que nous aimerions entendre de Nicolas Sarkozy.

 

Commentaires

Marcel

non pas de think tank...
nous avons un vocabulaire plus riche
laboratoire d'idées; club d'innovation et encore d'autres possibilités
idem pour start up...
nous sommes en plein dans la semaine de la francophonie!!!
chacun doit faire un effort

Daniel HOULLE

Autant pour moi, heureusement que tu veilles !
La force de l'habitude... Mais c'est corrigé !

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