SUPPLIQUE POUR LE DEPART DE HOLLANDE AVANT L’HEURE
01 décembre 2014
Chaque jour qui passe apporte son lot de catastrophes, en tout genre : sociale, économique, et maintenant naturelles. A croire que le ciel fâché s’est mis de la partie. Pour un quinquennat placé sous le signe de la douche présidentielle, il faut voir dans l’éclair qui frappa l’avion présidentiel se rendant chez Angela Merkel, un signe prémonitoire des catastrophes qui s’amoncellent depuis.
Je vous en prie, partez monsieur le Président.
Mille chômeurs de plus par jour, cela devrait suffire à vous en convaincre. Pensez à tous ces malheureux que votre politique jette à la rue, sans travail, faute d’avoir le courage de prendre les décisions courageuses qui relanceraient nos entreprises. Pensez à ces séniors qui n’ont jamais été aussi nombreux à rechercher un emploi introuvable. Pensez à ces milliers de jeunes que vous laissez jeter sur le marché du travail sans aucun diplôme, comme si des profs supplémentaires pouvaient changer la donne. Vous préférez leur proposer des emplois fictifs qui débouchent sur le vide et sont autant de cautères coûteux sur une jambe de bois.
Je vous en prie, partez Monsieur le Président.
Les chefs d’entreprises sont dans la rue. Après les notaires et les pharmaciens. Et bientôt les médecins fermeront leur cabinet et en janvier les cliniques privées seront en grève illimitée. Les buralistes sont exsangues, les artisans au bout du rouleau, les TPE mettent la clé sous la porte, tous étouffés par la bureaucratie et écrasés par vos impôts. La France se défait par tous les bouts. Il n’y a que la fonction publique qui reste immobile, que vous protégez bien dans ses statuts privilégiés. Vous dites gouverner au nom de la justice, mais c’est l’injustice partout qui s’établit.
Je vous en prie, partez Monsieur le Président.
Votre gouvernement se révèle incapable d’honorer la signature de la France. Nos partenaires européens sont excédés par votre pusillanimité. La commission est obligée de menacer et vous donne 100 jours pour rectifier un budget 2015 qui ne respecte pas les engagements pris. L’ampleur du déclin de la France est démontrée et ses causes identifiées : perte de compétitivité que votre action a aggravée, chômage provoqué par la rigidité et le coût du travail que vous répugnez à réformer, dérives des finances publiques que vous ne cessez d’aggraver malgré les discours contraires.
Je vous en prie, partez Monsieur le Président.
La confiance sur laquelle vous vouliez bâtir le redressement du pays s’est transformée en profonde défiance. Votre popularité en atteste. Le lien avec la France profonde est rompu. Sans confiance, rien ne se fera. Tant que vous serez là, elle ne reviendra pas. Vous avez trop menti. Menti à la gauche, menti aux patrons, menti à tous les Français avec vos promesses intenables et vos paris stupides. Vous jetez nos concitoyens désespérés dans les bras du Front National avec lequel vous jouez, croyant affaiblir la droite. Vous jouez avec le feu.
Je vous en prie, partez Monsieur le Président.
Le temps presse, nous ne pouvons attendre la fin de votre mandat pour entamer les réformes nécessaires à la survie de notre pays qui est devenu un risque majeur pour lui-même, pour nos partenaires européens et même pour la sortie de crise de l’économie mondiale. Mais non, vous vous cramponnez. Vous passez votre temps à parader à l’étranger, utilisant le moindre prétexte pour fuir l’hexagone qui vous exècre. Cela faisant vous participez, par vos dépenses, au creusement, un peu plus chaque jour, du trou dans lequel la France s’enfonce. Il parait que votre grande préoccupation consiste à submerger de textos vos concubines, comme si vous n’aviez que cela à faire. Manifestement, la fonction à laquelle vous avez prétendu vous dépasse. Alors laissez-là à d’autres qui n’auront pas de mal à être plus compétents que vous. Redonnez la parole au peuple.
Je vous en prie, partez Monsieur le Président, rendez ce service à la France, si vous l’aimez encore un peu !
A suivre : la baudruche Le Pen
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