HISTOIRE
NOTRE DEMOCRATIE EST EN DANGER
SUPPLIQUE POUR LE DEPART DE HOLLANDE AVANT L’HEURE

ET MAINTENANT …

  Sarko tf1

 

Près de 60% d’adhérents qui se sont exprimés, des résultats approuvés par tous les candidats, une campagne digne qui s’est déroulée dans un esprit de respect mutuel et de franche compétition, l’UMP donne aujourd’hui une image qui fait oublier le précédent épisode et ses responsables peuvent se réjouir d’avoir réussi à passer le cap de cette élection interne avec succès. Il faut en remercier la direction collégiale de l’UMP assurée par les trois anciens premiers ministres et surtout Luc Chatel qui en a géré tous les aspects techniques.

Les voix se sont réparties sur les trois candidats. C’est la preuve d’une consultation véritablement démocratique. Les scores recueillis correspondent d’ailleurs assez bien aux aspirations diverses des Français qui militent dans le parti.

Nicolas Sarkozy a réuni  64,5% des suffrages. C’est bien et c’est sain.

C’est bien parce que certains ont pu rêver d’un résultat plébiscitaire comparable à celui de  sa prise de pouvoir en 2004, lorsqu’il avait obtenu 85% des voix. La conséquence en fut un véritable étouffement du débat à l’intérieur du parti pendant les années qui ont suivi jusqu’à la victoire de 2007. Si Nicolas Dupont-Aignan fait aujourd’hui bande à part avec son micro parti, c’en est une scorie qui perdure. Le score que Nicolas Sarkozy vient d’obtenir est un bon score : il est suffisamment ample pour lui donner l’autorité nécessaire afin de reconstruire l’UMP pour en faire un nouveau parti, et il lui donne la légitimité pour prétendre ensuite à d’autres ambitions.

C’est sain parce que ce résultat est le reflet d’une vie démocratique réelle au sein de notre famille politique. Il oblige le vainqueur à prendre en compte la partie importante des adhérents qui ont manifesté un désir de renouvellement en votant à près d’un tiers d’entre eux pour Bruno Lemaire, et ceux qui ont manifesté de l’intérêt aux idées défendues par Hervé Mariton.  Les trois candidats peuvent sortir de l’épreuve la tête haute. D’autant plus que la participation électorale est la meilleure jamais réalisée au sein d’une formation politique.

Il reste maintenant à mettre en œuvre la rénovation du parti.

Nicolas Sarkozy a promis que les adhérents seraient consultés régulièrement et s’est engagé à réaliser la plus large union. On peut être certain que les initiatives vont s’enchainer rapidement afin de mettre la famille très rapidement en ordre de bataille : préparation des élections cantonales et régionales, élaboration du projet alternatif pour le renouveau de la France, fruit du travail collectif de tous les talents que compte l’UMP. Les municipales ont vu émerger une nouvelle génération, il y a gros à parier que la nouvelle famille saura mettre en avant dans ses instances dirigeantes, ses « jeunes pousses ».

A gauche on ironise, au FN on confond fantasme et réalités.

L’ironie qui a accueilli à gauche le succès de Nicolas Sarkozy va de paire avec l’inconséquence qui anime ceux qui en font usage. Quand Monsieur Mandon, ci-devant ministre à la « sous-réforme » de l’Etat évoque un « Zorro cabossé sur un cheval boiteux », il ferait bien de faire attention à ses comparaisons, lui qui sert « un incapable qui passe son temps à cheval sur ses maîtresses ». Et l’inénarrable « Camba » qui se permet de commenter  en affirmant que le nouveau président de l’UMP est une « bonne nouvelle pour la gauche et une mauvaise pour la France », il a oublié de regarder l’état de déliquescence électorale dans lequel se trouve son parti et la situation dramatique du pays dont lui et ses amis sont responsables. En fait, ils rient « jaune » !

Enfin, l’actualité à ses hasards qui font parfois bien les choses. Ainsi, le même jour, Le Front National tenait son congrès et Marine Le Pen t s’est vu renouveler son mandat avec 100% des voix. De quoi rester… sans voix. Elle aurait voulu démontrer qu’elle est à la tête d’un parti totalitaire qu’elle ne s’y serait pas prise autrement. Quant au commentaire poussif de M. Philippot, qui voit dans le score de Nicolas Sarkozy « un échec » pour un ancien président de la République, il donne sans le vouloir une définition de sa conception de la démocratie, tout en en étant lui-même la victime à l’insu de son plein gré.  

Tous autant qu’ils sont, prompts à dénigrer, comme naguère, le chef que le premier parti d’opposition vient de se donner, feraient bien de mesurer leurs propos en évitant l’insulte, la haine et la caricature, qui sont autant d’aveux de faiblesse. Mais ils ont raison de trembler.

Il va leur falloir compter avec un grand rassemblement de la droite et du centre.

 

 

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