LE PEDALO IVRE
03 septembre 2014
La publication du livre de Valérie Trierweiller est le coup de grâce d’une rentrée mortelle pour le « capitaine de pédalo » sous le feu des retours de bâtons en tout genre.
Retours de bâtons.
Retours de bâtons politiques avec le livre réquisitoire de Cécile Duflot, la naufrageuse du logement en France, avec une université politique du PS où les affrontements ont été soigneusement minimisés par les médias alors que le divorce des idées entre les « réalistes » et les « idéologues » n’a jamais été aussi profond, avec la succession des couacs qui fleurissent à nouveau sur les 35H, la hausse de la TVA et le contrôle des chômeurs, pour ne citer que ceux-là…
Retours de bâtons économiques, avec la succession de flops officiels de l’économie française, publiés en août : montée du chômage, économie à l’arrêt, inflation trop faible, dérapage des dépenses, burn-out fiscal… Et les deux têtes de l’exécutif condamnées à psalmodier leurs solutions comme l’imam ses versets du Coran, solutions déjà présentées et re-présentées à chaque occasion sans que rien ne se passe.
Défaitisme.
Pire, même, le Ministre des Finances lui-même baisse les bras et annonce qu’il ne tiendra pas les objectifs fixés ni en 2014, ni en 2015. Les nouvelles économiques sont chaque jour plus mauvaises. Notre Sapin-les-chaussettes-roses déclare qu’il ne sera pas capable de réduire la dépense publique de 21 milliards cette année (le premier paquet d’un total de 50 milliards en trois ans) ce qui place la France dans une situation intenable vis-à-vis de Bruxelles. Car nous n’avons respecté aucun des objectifs budgétaires depuis 2012, nous continuons à emprunter et notre dette nationale va dépasser les 100 % du PIB dès cette année. Ultime aveu d’impuissance d’un gouvernement à la ramasse qui n’arrive pas à reconquérir le moindre crédit tant les voix discordantes nuisent au message officiel. Comment les croire ?
L’Élysée annonce que le gouvernement de Manuel Valls engagera sa responsabilité le 16 septembre. Personne ne croit vraiment, pour l’instant, que le Premier ministre sera mis en minorité, même si le schisme entre les « frondeurs » et le pouvoir est consommé. En effet, la gauche « dure » a tout fait, depuis quelques jours, pour brocarder Manolito, pour s’opposer à ses idées, pour réclamer un retour à l’orthodoxie socialiste. L’épisode Rebsamen en est l’illustration : le ministre du Travail, muet sur le chômage, a annoncé qu’il allait multiplier les contrôles de Pôle emploi pour écarter les chômeurs qui ne cherchent pas un emploi ou refusent ceux qui leur sont proposés. La riposte de l’aile gauche a été d’une violence inouïe, faisant de François Rebsamen le pire des réactionnaires.
L'exécutif en sursis.
Ce contexte politique très malsain pose la question de la survie de l’exécutif. L’ex-concubine décrit un président rendu cynique et méprisant par le pouvoir, et même barricadé à l’Élysée. Constamment dans le déni, il rejette la cause de son impopularité sur les autres. Si M. Sapin baisse les bras publiquement, c’est parce que, pendant les deux premières années du mandat présidentiel, le chef de l’État a mené une politique erronée, caractérisée par des dépenses et des hausses d’impôt qui ont empêché le retour de la croissance. Et au moment où il change enfin de politique, provoquant un séisme dans son propre camp, il ne trouve pas les ressources qui assureraient un début de redressement du pays. L’hostilité croissante dont il est l’objet, en particulier des siens qui ne souhaitent même plus sa candidature à un second mandat, crédibilise les hypothèses catastrophiques de dissolution de l’Assemblée ou encore celle de sa démission. On observe toujours aucune discipline dans les rangs du parti socialiste, et pas davantage au gouvernement. Christiane Taubira, déguisée en égérie de la gauche sans concessions, se permet un pied-de-nez au chef du gouvernement en arrivant triomphalement à la Rochelle. Les frondeurs et ceux qui les soutiennent n’ont pas mis leurs revendications en sourdine, bien au contraire ! Ils continuent de croire qu’ils sont en mesure de modifier en profondeur la politique de l’exécutif. Cet entêtement les conduira inéluctablement, à court terme à la crise de régime s’ils ne prêtent pas attention au dégoût qu’ils inspirent à l’opinion tant on décèle dans leurs palinodies une atmosphère de fin de règne. Le blocage institutionnel se dessine à l’horizon, avec, parmi d’autres probabilités, l’arrivée au pouvoir du Front national.
Tout joue contre l'hôte de l'Elysée : la double opposition qui le harcèle, le cumul d’échecs annoncés quotidiennement, une chute sans précédent dans les sondages d’opinion. Manifestement il ne sait plus à quel saint se vouer. Mais il récolte ce qu'il sème !
Je me demande ce qui tient encore la MAISON FRANCE. les murs je suppose car la toiture prend l'eau.
Mr HOLLANDE a définitivement perdu la partie.
Les socialistes du département et de la Region qui l'ont soutenu se font très petits voire liliputiens.
Une chanche pour eux, l'UMP n'est pas encore en ordre de bataille mais nous sentons un vrai désir d'unité chez les militants pour une reconquête tournée vers la défense des valeurs (Famille, engagement dans le travail, refus de l'assistanat, refus du communautarisme, etc...)
Encore quelques mois à attendre et l'UMP aura un nouveau chef avec du charisme et une vraie vision pour la France.
Assemblée Nationale = DISSOLUTION
Président de la République = DEMISSION
Rédigé par : Richard Viau | 11 septembre 2014 à 17:06