JUSQU’A LA NAUSEE !
05 septembre 2014
Combien de temps la comédie va-t-elle encore durer ? L’épisode que nous venons de vivre avec la parution du livre de l’ex-concubine et les révélations qu’il contient, achève de dresser un portrait peu flatteur du pantin qui nous gouverne. Oui, pantin, le mot n’est pas trop fort, d’autres auraient dit « guignol », mais c’est encore trop gentil. Le spectacle qu’il nous donne à voir ne fait pas rire. Il abaisse la fonction qu’il occupe à un niveau qui rejoint sa cote de popularité.
Avec son air bonhomme, cet homme est un mélange de Machiavel et de Rastignac. Il promène son sourire niais et son air béat, mais derrière se cache un redoutable cynique, calculateur, prêt à tout pour atteindre ce qu’il a décidé d’obtenir, femme ou fonction…
C’est un menteur.
La semaine dernière c’est Arnaud Montebourg qui le répétait à qui voulait l’entendre. On s’en serait douté. C’est aussi un bon comédien. Souvenons-nous des meetings de sa campagne au cours desquels il « singeait » Mitterrand dans le verbe, les intonations et les postures, ou encore de son débat avec Nicolas Sarkozy avec sa fameuse anaphore : « Moi, président… » dont aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose. Peu importe puisqu’il a obtenu le poste. Cette longue litanie apprise par cœur n’était donc que du vent. Il ne croyait pas ce qu’il disait puisque depuis il a bafoué chaque engagement un par un.
Parole contre parole.
Certains mettent en doute la véracité de ce que rapporte Valérie Trierweiller. A commencer par « l’ex » précédente, la plus véhémente pour défendre son ancien compagnon sans même avoir lu le livre. Risible sinon ridicule ! Mais nous n’avons aucune raison de mettre en doute son témoignage, même si le souci de vengeance doit être pris en compte, car il vient compléter un portrait que l’on connait déjà. Ce qu’elle affirme ne s’invente pas. On a découvert d’abord l’incompétent incapable de prendre une décision, de fixer un cap. On a vu ensuite le manoeuvrier tentant de ménager la chèvre socialiste et le chou patronal, sans grand succès il faut le dire. On a subi l’entêté sectaire refusant de tenir compte du rejet de la loi sur le mariage pour tous. On a été témoin de ses frasques de la rue du Cirque, trahissant une maîtresse pour une autre, et finalement la congédier comme un goujat. Ce que nous dit cette ex-maîtresse vient compléter ce qu’en dit un autre témoin, en la personne de Cécile Duflot, elles font voir du personnage des facettes bien peu engageantes. On peut se demander si cet homme croit encore à quelque chose et s’il n’est pas d’abord préoccupé de lui-même pour profiter de la place.
La confusion des genres.
On peut comprendre qu’il ait envie de se défendre, tant les accusations sont graves et le trait d’humour sur les « sans-dents » est ravageur dans ce qui reste de son électorat. De quoi donner des raisons supplémentaires pour les pauvres d’aller se jeter dans les bras de la Marine. Mais le faire à l’occasion d’une réunion internationale est choquant. On ne mélange pas les graves sujets internationaux avec la sous-intendance de problèmes de jupons ! Il est la risée de la scène internationale et la France avec lui ! En voulant nous faire croire qu’il n’aime pas les riches et que les pauvres c’est l’engagement de toute sa vie, il profère à la face du monde un énorme mensonge de plus. Car on ne peut plus le croire. Pire, il nous donne la nausée !
Mais on est prévenus, il restera jusqu’au bout, il continuera d’agir. On peut donc craindre le pire. Le mieux ce serait que ses amis « l’empêchent », pour ne pas sombrer avec lui dans le déshonneur des engagements trahis !
Et la France dans tout ça, est-ce qu’il y pense ?
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