L’OMBRE D’UN DOUTE ?
04 juillet 2014
Allez, une dernière analyse pour la route. Le point de vue du militant !
Au contraire, il n’y a pas l’ombre d’un doute.
En mettant en garde à vue Nicolas Sarkozy, pour l’humilier (car pour l’impressionner, il en faudra plus), les magistrats désignés par Mme Taubira pour poursuivre l’ancien président, ont voulu marquer leur détermination à lui nuire et empêcher son retour en politique. Dans cette procédure, les arrière-pensées sont claires.
Non qu’il faille traiter Nicolas Sarkozy différemment d’un justiciable ordinaire, même si, ancien chef de l’Etat et membre de droit du Conseil constitutionnel, il n’est pas tout à fait comme tout un chacun.
La mise en scène de sa garde à vue est un événement tellement spectaculaire qu’elle nourrit forcément plus que des soupçons.
D’abord sur les juges. Pas tous, seulement ceux qui instruisent son cas. Pourquoi s’acharner sur un homme alors que toutes les affaires qu’on tente artificiellement de lui coller sur le dos font « flop » : Bettencourt, Karachi, Kadhafi, et bientôt Tapie où l’on n’arrive pas à démontrer qu’il a influencé l’arbitrage. Vengeance de leur part parce qu’il les a malmenés pendant son mandat ou plutôt combat idéologique de personnes aveuglées par leurs certitudes ? On peut aussi constater que curieusement leur agenda d’action est directement corrélé au calendrier politique.
Ensuite soupçon sur le pouvoir. Bien que M. Le Foll s’en défende et ose prétendre à l’indépendance de la justice, on ne peut pas imaginer qu’il ne soit pas à la manœuvre, dans l’ombre, pour orchestrer chaque épisode. Comment croire des gens qui ont fait preuve de tant de mauvaise foi et qui ont la haine chevillée au corps contre l’ancien président tout en se donnant le visage d’anges pacificateurs.
Soupçon enfin sur les procédures. Il est tout de même curieux que chaque affaire serve de marchepied à la suivante, alternant non-lieu et saisine connexe, comme s’il fallait absolument trouver quelque chose. Ainsi du filet dérivant d’écoutes téléphoniques mise en place pour une affaire et qui servent, faute d’avoir pêché ce qui était recherché, à intenter une nouvelle action dont le moins qu’on puisse dire, pour ce qu’on en sait, c’est qu’elle est tirée par les cheveux.
Ce curieux cocktail a, en fait, pour objet de nourrir le doute sur l’honnêteté de Nicolas Sarkozy, et ainsi ébranler la foi de ses partisans encore trop nombreux au goût du pouvoir, écorner la réputation d’un homme dont la compétence et le talent rendent par contraste encore plus évidente la nullité et l’inconsistance de celui qui occupe la place. Quant à savoir si cette accumulation est susceptible de le dégoûter de la politique, c’est mal le connaître : ce serait plutôt l’effet contraire.
Si la justice doit s’exercer sereinement, alors il faudra qu’elle trouve d’autres chemins. En commençant par dessaisir des juges dont la partialité apparaît au grand jour, dans les faits.
On est libre de ne pas croire Nicolas Sarkozy quand il raconte ce qu’on lui fait. Mais on a encore le droit de le croire. Rien n’est démontrable, bien sûr. C’est vérité contre vérité. A chacun de choisir son camp. Et tant qu’on n’aura pas fait la preuve de sa culpabilité, il est innocent. Alors pour ceux qui ont les yeux ouverts, point de malaise.
Dans un pays malade qui accumule les contre-performances économiques et sociales, Il n’y a pas de place pour cette suspicion qui s’insinue partout dans la vie publique, achevant de convaincre les plus indécis que, décidément, la politique sent mauvais.
Mauvais signal pour la démocratie, surtout. Merci les doctrinaires de gauche !
Ce harcèlement piloté par le PS va produire l'effet inverse.
Mr SARKOSY va s'en sortir haut la main. Il saura redire, le moment venu, comment les démocrates de gauche socialistes, ontemployé des méthodes détestables grâce à la sacro sainte indépendance de la Justice.
PENSONS A L'affaire OUTREAU où les magistrats instruisaient contre des hônnetes gens.... La justice n'est pas infaillible, elle peut même être pire lorsqu'elle veut détruire un homme.
Les Français ne sont pas dupes des agissements de certains.
Ils savent aussi reconâître l'excellent travail de beaucoup d'hommes de loi.
Rédigé par : Richard Viau | 04 juillet 2014 à 15:30