C’EST DESORMAIS INELUCTABLE !
15 décembre 2013
« Il » va revenir.
Que cela plaise ou non, Nicolas Sarkozy va revenir en politique. Il n’y a plus de doute. Et ce sera probablement dès 2014. Certains s’ingénieront, à droite, à lui compliquer la tâche ; d’autres feront tout pour la lui faciliter. Mais là n’est pas l’essentiel. Le moteur de sa décision c’est l’état de l’opinion qui lui ait largement favorable comme en témoigne l’étude publiée ce week-end dans le Figaro Magazine. Une dimension que devront intégrer les « prétendants », de Fillon à Copé en passant par Le Maire, Bertrand et Wauquiez… Car l’avance qu’il a sur eux en matière d’adhésion parmi les sympathisants UMP et même l’électorat de droite est écrasante. De quoi démoraliser une armée de cosaques !
Pourquoi ce retour est-il programmé aussi tôt ?
D’abord, c’est la décrédibilisation de l’exécutif , la chute aux enfers de l’impopularité de François Hollande, par son incapacité à endosser le rôle de chef de l’Etat, qui ouvre un boulevard à son prédécesseur. Elle amplifie le sentiment de nostalgie d’électeurs qui n’ont pas vécu sa défaite comme une vraie défaite, en raison du faible écart entre les deux concurrents et du fait que l’actuel locataire de l’Elysée n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages.
Ensuite, le matraquage fiscal et l’alourdissement des charges des entreprises malgré le CICE, a bloqué complètement l’économie française qui n’arrive pas à redémarrer et confrontée à l’instabilité d’une fiscalité changeante. Pour que la croissance puisse revenir, il faut prendre des décisions que la majorité actuelle est incapable de prendre, et le plus tôt sera le mieux.
Enfin, et le dernier rapport sur l’intégration en est un exemple, il faut mettre fin d’urgence aux projets sociétaux et idéologiques de la gauche qui conduisent à la remise en cause des concepts fondamentaux sur laquelle notre société est construite. Ces projets ont déjà conduit à une radicalisation conservatrice sans précédent et touchent maintenant les couches populaires. Ils conduisent inévitablement à des affrontements violents.
« Je ne peux pas ne pas y aller ! »
Dans ce contexte, Nicolas Sarkozy se voit assez bien en sauveur. S’il revient, c’est par devoir. Ce ne sera pas pour s’immerger dans l’écume politicienne. Ce sera dans le style gaullien, au-dessus de la mêlée. Il prendra le peuple à témoin pour contourner la détestable primaire prévue à l’UMP. Il recherchera la plus large union pour créer le rassemblement nécessaire pour opérer les réformes profondes dont le pays a besoin et auxquelles les conservatismes de tous ordres s’opposent.
Son retour présente deux avantages considérables : il a l’expérience de la présidence dans l’exercice de laquelle il est loin d’avoir démérité, il sera débarrassé de l’obsession d’une réélection ce qui lui laissera les mains libres. Et un plus qui n'est pas négligeable : il est capable de gagner !
A bon entendeur, salut !
Bonjour
il faut un homme d'Etat à la tête de l'Etat.
La farce jouée en novembre 2012 lors du vote pour désigner le nouveau président de l'UMP a mis hors jeu les deux protagonistes qui n'ont pas su gérer la crise interne.
Il faut donc un vrai patron et il s'appelle NICOLAS SARKOSY.
Il a son style qui déplaît à certains, en revanche il marque par son travail et son envie, ses ambitions pour la France.
Vivement son retour.
Richard VIAU
Chalonnes sur Loire
Rédigé par : VIAU Richard | 19 décembre 2013 à 13:22