UMP : AVANTAGE COPE
26 août 2012
La bataille pour la présidence de l’UMP est lancée. Après François FILLON qui s’est prononcé officiellement au début de l’été, c’est le tour aujourd’hui de Jean-François COPE. Il y aura peut-être d’autres candidats qui pourront satisfaire aux exigences statutaires, mais chacun sait que c’est entre ces deux-là que ça va se jouer.
D’abord, réjouissons-nous de cette confrontation démocratique qui montre que le parti de la droite et du centre regorge de gens talentueux. Que des personnes s’affrontent pour solliciter les suffrages des adhérents du parti est plutôt sain et signe de bonne vitalité. Bien sûr, il y aura des petites phrases que les médias s’empresseront de répéter, amplifiées et déformées à souhait. C’est la règle du genre, elles ne doivent pas nous émouvoir. Bien plus importants seront les débats et la confrontation des idées pour la gouvernance du parti et ce que l’on veut en faire pour les cinq années à venir.
Ne nous laissons pas manipuler par les sondages : ils reflètent une opinion mesurée chez les sympathisants, mais ce sont les adhérents à jour de cotisation qui votent. Et ce n’est pas forcément la même chose.
Ce que nous souhaitons vivement, c’est que tout se fasse dans la clarté, candidats à armes égales et que le scrutin soit exemplaire. Une manière pour l’UMP de se distinguer du PS dont les élections internes ont toujours été pipées, et le résultat, le fruit d’arrangements et de marchandages entre « copains ». N’est-ce pas M. Mélenchon ?
Nous avons donc deux candidats qui s’affrontent, pour l’instant. Ils sollicitent notre parrainage. Pour ma part, j’attends de savoir ce qu’ils souhaitent faire de l’UMP. Entre Fillon et Copé, il y a des différences qui ne se limitent pas au tempérament. Ils sont tous les deux légitimes dans leur désir de diriger le parti. L’un a fait la preuve de ses capacités à la tête du gouvernement pendant cinq ans ce qui lui confère une stature d’homme d’état que personne ne peut contester. L’autre a fait la preuve de sa capacité à mobiliser le parti pendant la campagne électorale pour en faire une redoutable machine de combat, avec des rendez-vous très réussis à Villepinte, à la Concorde et en point d’orgue au Trocadéro.
Trois questions se posent aujourd’hui : qui est le mieux placé pour dynamiser l’opposition face au pouvoir socialiste omnipotent ? Qui aura la capacité de rassembler toutes les familles de la droite et du centre qui doivent normalement se reconnaître dans l’UMP dont c’est la vocation originelle ? Lequel nous mettra le mieux en situation de reconquérir les territoires perdus dès les élections de 2014 ?
Pour ma part je voterai pour celui des candidats, homme ou femme, qui proposera une gouvernance ouverte aux trois courants fondamentaux du parti : gaulliste, libéral et centriste ; une organisation décentralisée qui permette de désigner les candidats localement, et non dans le secret des alcoves parisiennes ; une participation et un échange permanent avec les militants pour les faire entrer pleinement dans la vie du mouvement.
Les deux candidats ont déjà donné des débuts de réponses à ces questions et à ces attentes. Je les ai écoutés tous les deux aujourd’hui. Pour l’instant, je donne l’avantage à Jean-François Copé qui a réalisé à Chateaurenard une prestation sans faute avec un discours plein et enthousiasmant. François Fillon n’a pas dit son dernier mot.
Mais quel que soit mon choix, le moment venu, le vote sera un crève-cœur. Elire l’un ne peut pas vouloir dire que l’autre ne compte pas. Tant notre affection va à l’un comme à l’autre. Et tant chacun a de talents à mettre au service de nos idées.
Mais quel que soit mon choix, le moment venu, le vote sera un crève-cœur. Elire l’un ne peut pas vouloir dire que l’autre ne compte pas. Tant notre affection va à l’un comme à l’autre. Et tant chacun a de talents à mettre au service de nos idées.
Rédigé par : replica watches uk | 27 août 2012 à 04:25
Mais quel que soit mon choix, le moment venu, le vote sera un crève-cœur. Elire l’un ne peut pas vouloir dire que l’autre ne compte pas. Tant notre affection va à l’un comme à l’autre. Et tant chacun a de talents à mettre au service de nos idées.
Rédigé par : swiss replica watches | 27 août 2012 à 04:26