C’EST NUL !
05 août 2012
Voilà ce qu’aurait dit l’un de mes petits enfants.
C’est quoi un président normal ? Si c’est le fait de voyager comme monsieur Toutlemonde pour partir en vacances, en prenant un TGV un jour de grands départs avec tout ce que cela implique de sécurité cachée au grand public, c’est de la démagogie minable. Et on ne peut même pas dire que ça fait faire des économies à l’Etat, ni que c’est plus efficace pour l’intéressé, condamné à passer 4 heures bloqué dans un train. N’a-t-il rien de mieux à faire, au moment où la crise de l’euro fait rage, les licenciements se multiplient ?
Nous avons un président normal, donc. La normalité en la matière rime avec nullité. Notre ravi de la crèche sévit partout où il passe : il commente, disserte, admoneste ou se réjouit, comme l’instit’ d’autrefois qui digressait avant de distribuer les bons et les mauvais points. Où sont les décisions ? Quand a-t-il pesé du poids de la France ? Excepté la machine à taxer, toutes les décisions qui importent pour l’avenir de notre pays et qui concernent au premier chef sa dette, sa compétitivité, le redémarrage de la croissance, ont été reportées à … plus tard.
Alors donc, un président normal c’est quelqu’un qui vaticine, comme quand il s’agit des résultats du sommet européen, ou qui procrastine à tout va quand il s’agit des affaires de la France. Mais il soigne sa popularité en faisant prendre des vessies pour des lanternes au peuple ébaubi qui a voté pour lui, par une habile communication relayée par des médias on ne peut plus affairés au cirage de pompes.
La France n’aime pas ses héros. Elle a toujours chouchouté ses « poupous » avec un gros faible pour les besogneux qui échouent près du but à cause du mauvais sort qui les accable. Sarkozy lui mettait la pression. Hollande lui administre du Gardenal, et ça plait. Le problème c’est que ce type de gouvernance pouvait convenir à la rigueur par temps calme, dans un pays prospère. Mais on est encore en pleine tempête économique et nous avons hérité d’une bande de pieds nickelés à la tête de l’Etat : le bourgeois gentilhomme dominé par sa mégère au château, le Comte Arebourg jouant les Don quichotte à l’affaissement productif, la baronne Duflot de paroles qui réussit le double comble pour une gauchiste de distribuer des médailles à ses copains dans la promo du 14 juillet, …
Je suis injuste. Des décisions, le « normal », il en a prises : c’est la valse des hauts fonctionnaires de l’état qui sont virés pour mettre des bien pensants à leur place. Celui qui a critiqué Sarkozy pour ses nominations, pourtant aux profils variés, fait pis que lui, mais dans son cas, c’est pour remplacer des gens de droite par des gens de gauche, le vice contre la vertu, donc, circulez, y a rien à dire ! On appelle pourtant ça la chasse aux sorcières d’habitude ! Quel cynisme !
Revenons à nos moutons. Faire croire qu’on peut vivre comme un homme normal quand on est à la tête de l’Etat, c’est une authentique escroquerie. C’est un mensonge de plus. Nous n’attendons pas un homme ordinaire, mais quelqu’un qui règle les affaires de la France, qui soit à la hauteur, à la dimension de la grandeur de notre pays. Et manifestement on a remplacé Prométhée par un nain endoctriné.
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