NOUS AVONS ENCORE LES MOYENS D’EVITER LA CATASTROPHE.
08 juin 2012
20 milliards de dépenses déjà engagées alors que les caisses sont vides. Le gouvernement augmente de 25% l’allocation de rentrée scolaire alors que les caisses d’allocations n’ont aucun financement. Comme François Fillon l’affirme, la France est au bord du gouffre. Et au moment où la crise de la dette est en train d’enflammer l’Espagne, à notre porte, Le Premier Ministre pratique l’autisme. Pire, nous tournons le dos à tous nos partenaires en pratiquant l’inverse de ce qu’il faut faire. Pourtant les exhortations ne manquent pas venant de l’Union européenne, de l’OCDE, de la Cour des comptes, de la Direction des Finances. Rien n’y fait. Le gouvernement envoie la France dans le mur, Ayrault accélère et nous attendons que Hollande klaxonne. Mais le mur est bien là !
Qui peut croire que c’est en prélevant près de 16 milliards d’euros sur les classes moyennes par la hausse des cotisations salariales, la suppression des, défiscalisations des heures supplémentaires, la hausse des droits de succession, de l’épargne des ménages… qu’on va relancer la croissance dans notre pays. Au contraire, la hausse du SMIC va accélérer la hausse du chômage et accroître les difficultés des PME. La Banque de France vient de réviser à la baisse les perspectives de croissance de la France. Autrement dit, la récession s’invite dans le cortège des difficultés que notre pays va devoir affronter.
L’Allemagne, par la voix de sa chancelière, que le Président croyait avoir isolé au sein du Conseil européen, vient de signifier le chemin à suivre, forte d’un pacte signé avec son opposition, le SPD. Un démenti cinglant à la posture française qui va rendre singulièrement compliqué le prochain sommet surtout pour notre diplomatie.
Il faut sortir de ce mauvais vaudeville. Nous avons encore les moyens d’arrêter ce scénario-catastrophe dont le résultat pourrait être l’explosion de l’Union européenne.
Refusons le projet dangereux de la gauche : nous préférons la fermeté, le travail, la compétitivité, la laïcité, la diminution de l’immigration et la discipline budgétaire. C’est la seule façon pour la France de maîtriser son destin.
N’ayons pas peur ! Le mot « cohabitation » n’est pas un gros mot. Nous pourrions nous dire : « laissons sa chance à la gauche ». Sauf que la situation est bien trop grave pour raisonner de la sorte. Les élections législatives sont la dernière possibilité de refuser le projet irresponsable de la gauche. Nous pouvons éviter de prendre le risque de précipiter la France dans une situation économique proche de celle de la Grèce ou de l’Espagne. Nous sommes déjà engagés sur cette pente fatale.
La gauche, c’est la dette, le matraquage fiscal des riches et des moins riches (il suffit d’entendre Aubry), l’assistanat et le chômage, le communautarisme, le laxisme et finalement la perte de toute souveraineté de la France.
La droite est majoritaire. Si l’électorat de la droite et du centre se mobilise, il peut envoyer à l’Assemblée nationale suffisamment de députés pour constituer une majorité et empêcher ainsi l’irréparable. Il suffit d’aller voter, et de voter « utile ». Pas si difficile : il y a dans toutes les circonscriptions un candidat UMP ou de la droite et du centre.
L’intérêt général de la France est entre vos mains.
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