QUAND LA FRANCE S’EVEILLE…
16 mars 2012
… Tout peut arriver ! Les sondages le montrent : 40% des électeur n’auraient pas encore arrêté leur choix. L’élection est donc loin d’être jouée. A moins de 4O jours du scrutin les intentions commencent à bouger mais restent à la merci de tout événement inédit ou imprévu.
Au-delà des blocs « captifs » de l’électorat, qui ne représentent pas la moitié des inscrits, un grand nombre de Français sont encore en attente de celui ou celle qui saura les capter, leur parler en abordant leurs problèmes du quotidien. Populisme diront certains. Peut-être, mais ce sont les réalités. On trouve là l’explication de l’excellente campagne que mène Jean-Luc Mélenchon, qu’il serait stupide de réduire à son simple talent de tribun ou à l’imagination qu’il déploie pour mener ses « coups médiatiques ». L’insatisfaction et l’irritabilité d’une part importante des électeurs maintient donc le suspense. Elles trouvent leur origine dans les renoncements observés devant les provocations de minorités devenues tyranniques et bafouant nos lois. Ils attendent de la République qu’elle se fasse respecter et n’hésite pas à imposer son autorité à l’Islam politique quand il se manifeste. C’est le cri de Jeannette Bougrab à Villepinte : « il n’y a pas de charia modérée » qui répond en écho. Et la polémique sur la viande Halal n’aurait jamais eu lieu si les autorités n’avaient pas tardé à mettre en place la traçabilité nécessaire, sans pour autant remettre en cause les abattages soumis à des rituels religieux.
L’antisarkozysme a vécu.
Maintenant que l’antisarkozysme s’est essoufflé et que l’on voit de plus en plus en pleine lumière l’impact du bilan du président sortant, la vraie campagne peut commencer. François Hollande et ses amis peuvent répéter « le lourd bilan », les Français entendent de plus en plus « c’est du lourd ! ». Surtout quand la France est le seul pays d’Europe à avoir vu une croissance du pouvoir d’achat de 6% depuis 2007. Et tout le monde a compris que les 75 milliards de cadeaux aux riches est un montant imaginaire inventé pour les besoins de la cause.
Quand Jean-Luc Mélenchon parle d’une société en état « d’insurrection civique », il décrit parfaitement la défiance qui s’est installée dans le vote populaire. Il y trouve une partie de son audience et Marine Le Pen y puise les pourcentages qui la placent invariablement en 3ème position. L’internet en donne une visibilité flagrante par la violence des commentaires qu’on peut y trouver.
Hollande « déconnecté ».
Ce n’est pas François Hollande qui peut capter cette France frondeuse, éruptive, réactive, pour ne pas dire réactionnaire, à toute institution représentante du « système ». Rien n’est plus choquant que l’arrogance des faiseurs d’opinion qui ont décrété la victoire de la gauche sans vouloir entendre cette exaspération. Hollande apparaît de plus en plus pour ce qu’il est : un notable coincé et son programme pourrait paraître dans la collection de la « bibliothèque rose » ou une nouvelle aventure de « oui-oui ». Comment peut-on s’adresser sérieusement à ces Français en annonçant son intention de supprimer le mot « race » de l’article 1 de la Constitution sans mesurer que cet article interdit le racisme que lui-même prétend combattre. Il paraît trop empêtré dans les contradictions de ses arrangements avec les verts et le MRC de Chevènement pour être lisible par cette partie de l’électorat.
Cette gauche angélique qui gomme les mots pour nier les réalités est trop préoccupée de ménager les « communautés » et se montre incapable de se confronter à la vie de gens. Il faudrait plus qu’une visite à « AC le feu » pour être crédible. Ces Français sont demandeurs, comme tous les peuples confrontés à la mondialisation, de protections culturelles et identitaires. Ce n’est pas l’idéologie « sansfrontiériste » et le droit de vote aux étrangers, au mépris de la citoyenneté, qui va les rassurer. François Hollande n’a rien à leur dire.
Reconquête électorale.
C’est à la reconquête de ces Français que Nicolas Sarkozy est reparti, conscient qu’il est que la bipolarisation actuelle est à la merci d’une fièvre. Sa stratégie du « mal aimé » qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, en appelant à la France silencieuse pour faire face à la chape de la « bienpensance », le rejet médiatique dont il est l’objet pouvant s’identifier avec le mépris du peuple. A Villepinte il a préconisé des solutions de bon sens que s’interdisent ses adversaires de gauche et il s’est montré libre de s’adresser aussi bien aux électeurs de Mélenchon, qui savent qu’il n’est qu’illusion, qu’à ceux de Marine Le Pen, qui savent qu’elle est une impasse. Il est en passe de se réconcilier avec les oubliés des autres car, même si le pouvoir éloigne, lui sait ce qu’il a fait en leur faveur. Et ce n’est pas un hasard, s’il a évoqué, dans le même discours, le lancement d’un 2ème plan pour les banlieues, après avoir investi près de 40 milliards en 5 ans dans la rénovation urbaine.
La France qui s’éveille pourrait avoir de bonnes raisons de voter… Sarkozy !
Nicolas Sarkozy dans le Grand Journal et le Petit Journal de Canal plus hier soir fut étonnant de simpliçité, de décontraction et de Vérité face à des journalistes qui l'avaient ridiculisés pendant des années .
Du coup , le Nouvel Obs en veut à Canal plus d'avoir invité le Président et accuse Canal plus de connivence avec Nicolas Sarkozy .
Trop drôle et toujours aussi paranos ces journalistes du Nouvel Obs ! Encore un complot ..... des bonnes soeurs communistes !
Ils ont le culot de dire ces journalistes du Nouvel Obs que Nicolas Sarkozy a manipulé les gens de Canal .
Menteur de journalistes du Nouvel Obs , ce sont eux les manipulateurs de l'opinion .
Edwy Plenel (Mediaprout) doit manger son chapeau en ce moment .
En quelques minutes d'émission , Nicolas Sarkozy à retiré le costume que lui avait taillé ces médias si présomptieux et s'est montré tout simplement sous le jour d'un homme tout à fait " normal "
François Hollande et Fabius ressemblent désormais à deux vieux fossiles ( ou deux vieilles faucilles )
Rédigé par : chris | 17 mars 2012 à 12:50