HISTOIRE
DINER-DEBAT AVEC JEAN LEONETTI
SARKO FLASH

L’EUROPE, NOUVELLE FRONTIERE

 

Depuis Villepinte, la campagne pour l’élection présidentielle a pris de la hauteur grâce à l’impulsion donnée par Nicolas Sarkozy.  Il était temps en effet de rappeler que le destin de la France est intimement lié à celui de l’Europe et que le fonctionnement de cette dernière est déterminant pour dessiner l’avenir qui nous est réservé. Chacun a bien compris que s’isoler du monde serait une absurdité et l’Europe est le cadre dans lequel notre pays peut trouver l’épanouissement pour peu qu’on en réactualise les principes. C’est le message qu’a voulu délivrer Nicolas Sarkozy.

Ce n’est pas François Hollande qui peut se saisir de ce sujet. Timoré par la fracture qui oppose dans son parti et au-delà, toute la gauche, les pros et anti-européens, il ne peut que militer pour la renégociation du pacte européen sur l’équilibre budgétaire. Avec son programme fluctuant et les multiples mesures qui nécessiteraient une nouvelle ligne Maginot, personne à l’étranger ne le prend au sérieux. Pas même les sociaux-démocrates allemands. Il est conduit au double langage, le dernier exemple en est le triste tissu de banalités de son programme pour la défense. Et ce n’est pas sur l’Europe qu’il pourra tenir un discours clair. Avec Laurent Fabius en tambour major qui bat la campagne, la mémoire courte comme s’il n’avait aucune responsabilité passée, le spectacle est édifiant, pour ne pas dire … cocasse. Pris à contre-pied sur l’Europe, il est incapable de rebondir sur le discours de son adversaire et en est réduit à des caricatures réductrices quand elles ne sont pas calomnieuses.

C’est qu’à Villepinte, Nicolas Sarkozy a endossé le costume d’avocat de l’Europe. Inspiré par ses glorieux prédécesseurs, il a la volonté de maintenir la France au rang que l’Histoire lui a conféré, réveillant les mânes de Victor Hugo, de Jean Monnet et de Charles De Gaulle, en redonnant à notre pays son rôle de moteur de la rénovation dont l’Union a besoin. Il s’agit de réconcilier les Français avec l’Europe. Pour cela, il ne faut plus qu’elle soit vécue comme une « menace ». Faire cette « Europe politique qui protège » et qui ne doit pas être « une passoire ». Corriger les mécanismes défaillants, sortir des routines technocratiques, renforcer les convergences entre les états, protéger les frontières, mettre les exigences commerciales au même niveau que celles de nos concurrents intercontinentaux… Le candidat à l’expérience et la lucidité du président : il sait ce qu’il a pu obtenir, il sait ce qu’il peut impulser, il sait qu’il sera suivi. D’ailleurs, c’est le cas des négociations pour réviser les accords de Schengen.

Manifestement, on n’est pas dans le même jeu, ni dans la même cour.

Chacun est bien persuadé que si rien ne change en Europe, ce serait donner raison à Marine Le Pen : les peuples subiront les conséquences tragiques des insuffisances européennes.

Préserver l’Europe pour qu’elle soit plus forte, voilà le message de Villepinte !

 

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