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SOURIEZ, C’EST L’ETE !

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Plage-cannes 
 

IL PLEUT SUR LA COTE.

Qui a dit que l’été serait chaud et sec ? Les nombreux vacanciers qui l’ont cru et qui ont choisi la côte vendéenne pour leur temps de repos annuel doivent maudire les prévisionnistes. Ce mois de juillet est tout simplement calamiteux. Il pleut, il pleut, il pleut : il n’arrête pas de pleuvoir et le soleil s’est fait rare. Que faire des journées par un tel temps de chien, qui plus est avec des températures de Toussaint, dans un camp dit « d’hôtellerie de plein air » ? Tourner en rond n’est pas la solution. Ceux qui ont une tente peuvent plier bagages. Mais ceux qui ont loué au prix fort les bungalows sont prisonniers. Ce n’est pas pour rien que le camping s’appelle « les sables d’or »…

La plage est quasi déserte. Sur le port les couples ont encore les bermudas, mais on sent bien que la polaire qui couvre le haut du corps ne réussit pas à réchauffer le bas. Ils errent, les bras ballants entre deux averses et se réfugient sous les terrasses des brasseries quand la pluie revient. Tout a été fait pour les accueillir et tenter de les protéger des intempéries, avec l’espoir de les garder plus longtemps à consommer, à grand renfort de bâches plastiques transparentes. Certains ont même installé un chauffage pour dégourdir l’atmosphère. Et la rendre plus… chaleureuse. Les boissons chaudes remplacent les bières bien fraîches et les sodas.

Le rayon « glaces » du marchand est au chômage, mais celui-ci a la parade : il a sorti les moules à gaufres et le tourniquet à chichis tourne à plein rendement. La saison sera bonne quand même. Surtout avec les 2 cl de Nutella à 0,50€ le supplément !

Même par mauvais temps, il faut faire la queue partout !

Alors profitons-en pour visiter les équipements culturels du coin : ce n’est pas vraiment un bon plan. Quand il pleut, tout le monde prend sa voiture pour se déplacer dans l’arrière-pays ou le long de la côte. Ce sont des files interminables au moindre carrefour, et visiter l’aquarium ou le château est une vraie galère. Même le musée de l’automobile qui expose quelques dizaines de véhicules poussiéreux fait le plein. Inutile de tenter « les Sables », il faudra un temps fou pour arriver au centre-ville et là il sera impossible de trouver une place de stationnement. Et si par une chance miraculeuse vous en trouvez une, vous devrez affronter une foule compacte digne de la gare Saint-Lazare à 6H du soir dans les rues piétonnes. Quant à manger une crêpe sur le port ou le remblai, autant écrire tout de suite une lettre au Père Noël.

L’autochtone vous dira qu’il n’a jamais vu ça. A la Baule, c’est souvent un mensonge. En Vendée, c’est un peu vrai. Les mois de juillet comme celui-là sont rares. Celui qui est venu pour la première fois cette année n’aura plus qu’à maudire le ciel. Tentez votre chance l’année prochaine, si, si, juré, il fera un temps magnifique. Ou revenez en septembre, l’arrière-saison est toujours très ensoleillée …

Rien n’est garanti, naturellement !

 

 

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