AU CENTRE : COMBIEN DE DIVISIONS ?
06 janvier 2011
On va finir par croire que quand on ne sait pas où héberger en politique, on dit qu’on est « au centre » ! C’est quoi le centre ? On connaissait le centre de Lecanuet, il était démocrate et social. Il se définissait ainsi parce qu’il se trouvait à mi-chemin des sociaux-démocrates de gauche et des socio libéraux de droite… Mais aujourd’hui entre le PS et l’UMP, qui est la fusion, rappelons-le du RPR et de la plus grande partie de l’UDF, l’espace commence à être encombré.
On y trouve le centre « extrême » de Bayrou. Extrême par son intransigeance. On y trouve le « Nouveau centre » d’Hervé Morin qui regroupe des exilés du Modem effarouchés par l’ayatollah et la grande prêtresse qui le gouverne. Il ne faut pas oublier « l’Alliance centriste » du Sénateur Arthuis, sorte de nébuleuse aux frontières mal définies. Et puis voilà maintenant que l’ancien Premier Ministre, Villepin, que l’on croyait gaullo-bonapartiste, se déclare lui aussi au centre. Et maintenant c’est au tour de Borloo, après avoir quitté le gouvernement, qui prétend occuper la place, avec une sensibilité de … centre gauche. Vous voyez bien que lorsque je parle de divisions, ce n’est pas des troupes que je parle !
Si l’électorat centriste existe bel et bien, il est aujourd’hui servi. Par contre, les prétendants sont à la tête d’armées mexicaines aux effectifs fort maigres. C’est que depuis fort longtemps, le centriste, par définition est un « p’têt que oui, p’têt que non » et il est difficile de le faire militer. L’ambition, plus qu’un projet, n’est-il pas leur moteur commun et des rivalités profondes séparent tous ces « braves gens » qui nous veulent tant de bien.
Toutes les conditions sont réunies, en vérité, pour que la compétition des ambitions annule la perspective d’un rassemblement, lequel, au demeurant ne constituerait pas un électorat suffisant pour dépasser le statut de force d’appoint. Et les dîners en ville, ou en tête-à-tête ne semblent pas changer grand-chose à la donne.
Entre le centre qui se parcellise et la gauche qui tente de masquer ses divisions sans y parvenir, nous n’avons pas fini d’assister aux batailles d’égo. De quoi donner à Nicolas Sarkozy quelques occasions de se délecter, lui qui peut compter sur une UMP sanctuarisée aux troupes aguerries. Au moins personne n’ose lui contester le leadership, sinon en criant sa bonne fois de vouloir bien le servir pour 2012. Tout cela pour dire qu’il tient encore en main, en dépit des sondages, les atouts qui pourront lui permettre de remporter la mise.
Dis donc Daniel,depuis que tu as menacé de censurer ses propos,tu as perdu ton poil à gratter! dommage je l'aimais bien! Ca devient tristounet ton blog,plus personne ne te contredit. j'aime bien tes réactions et à chaque fois que je te lis,je prends un cours de français.
Bien amicalement
Remember
Rédigé par : Remember | 07 janvier 2011 à 00:12
Le centre est un point (seulement) situé à égale distance de tous les points d'un cercle ou d'une sphère... . A distance de tout sans se compromettre ni promettre...
Centre : point de convergence qui entraine un plus petit dénominateur commun...
Autant dire que le projet est Mort hein ?
Rédigé par : jibe124 | 07 janvier 2011 à 23:25
Lucien doit avoir mauvais caractère, mais ses commentaires n'apportaient plus rien au débat.
Tant pis.
Daniel
Rédigé par : Daniel | 18 janvier 2011 à 19:01