POUR EN FINIR AVEC LES CONTESTATIONS
28 octobre 2010
Rien ne sert de dénoncer la « politisation » du conflit sur la réforme des retraites : il est politique depuis le début. Le PS tente par tous les moyens de se servir du caractère forcément impopulaire du recul de l’âge de la retraite pour s’en prendre à Nicolas Sarkozy, en camouflant au mieux les attitudes contradictoires qu’on décèle en son sein ; les syndicats sont en surenchère permanente, plus préoccupés de l’avenir de leur boutique que de l’intérêt général en raison des élections qui auront lieu en décembre avec la barre des 10% pour leur représentativité, instituée par la loi d’août 2009.
En face, le Président et le Gouvernement se doivent de rester imperturbables, convaincus à juste raison du bienfondé de la réforme, conforté en plus par les encouragements du FMI qui approuve la solution démographique apportée à la crise du financement des retraites en France.
Cette réforme des retraites est infiniment plus raisonnable que le document de la commission Attali, parce qu’elle propose une politique du possible qui ne porte pas atteinte à la croissance. En effet, si l’essence de ce document est logique et ses attendus incontestables, comme je l’ai écrit avant-hier, proposer l’austérité à tout-va pour réduire la dette et les déficits porteraient une atteinte sévère au pouvoir d’achat des Français, ce qui risquerait de nous plonger dans une durable stagnation économique. Sachant que ce ne sont ni le FMI, ni la commission Attali qui votent !
D’où le pari que fait le Président de la République que sa politique sur le fil du rasoir permettra d’engranger suffisamment de résultats positifs dans l’année 2011 pour lui permettre de l’emporter en 2012, persuadés que nous sommes avec lui, que le retour de la gauche au pouvoir remettrait en cause tous les efforts de réduction des dépenses publiques qu’il faut au contraire amplifier et élargir au fur et à mesure que la situation économique s’éclaircira.
Les errements de la démocratie sociale qui s’arroge le droit de parler au nom de tous les Français parce que quelques dizaines de milliers d’entre eux, plutôt fonctionnaires et déjà retraités qu’actifs, sont dans la rue, battent en brèche sa légitimité dès lors que la démocratie qui s’exprime se traduit par des blocages et des coups de force qui en sont, en eux-mêmes, la négation. Alors que le gouvernement est issu des urnes, ce qui est la meilleure des légitimités et la plus respectable, et dispose d’une majorité parlementaire jusqu’en 2012.
Ceux qui protestent sont-ils si conservateurs qu’ils veulent ignorer le vieillissement, la mondialisation, le mouvement de l’histoire, les gains d’espérance de vie ? Les statistiques de l’Insee viennent de nous annoncer 30% de plus de 60 ans en France en 2060 et 200 000 centenaires : un vrai pied de nez aux manifestants quand on évoque des galopins de septuagénaires et de fringants octogénaires. Il faut bien se dire que l’allongement de la vie au travail, on n’en est qu’au début. N’en déplaise aux lycéens mal instruits de leur avenir !
Montebourg et Royal demandaient un référendum sur les Retraites .Proposition malhonnête et populiste (une fois de plus ) de la Gauche , car qui donc a envie de travailler plus longtemps ?
Personne ou très peu , le travail étant en général une contrainte qui nous oblige à nous lever tôt et à effectuer des tâches routiniéres .
Montebourg et Royal étaient évidemment sûr de gagner sur ce coup là .
Comment peut-on faire confiance à ces gens-là , qui ne proposent rien d’autre qu’une posture Anti-Sarkozyste et le déni de toutes réformes sans autre proposition véritable .
François Hollande dit ‘ qu’il faut favoriser la Croissance ‘ ; il a peut-être de l’humour parfois ce Monsieur mais dire , sans rougir , à la télévision une banalité aussi énorme alors qu’il est ……Député et Président du Conseil Général de Corréze , cela me désole et me désespére de la Gauche .
Rédigé par : Chris | 29 octobre 2010 à 11:15