« Ce ne sont pas
les puces des chiens qui font miauler les chats ».
Proverbe
chinois.
BLANC. Le nouveau
sélectionneur de l’équipe de France fait le grand nettoyage. On aura donc une
nouvelle équipe « blanc pur » (« plus blanc que blanc »,
aurait dit Coluche) pour les Bleus. La plupart connaîtront leur première sélection,
ce sont donc de vrais bleus, dans tous les sens du terme. Benzema en fait
partie malgré sa mise en examen, au nom de la présomption d’innocence, ce qui
est logique. On la réclame bien à cor et à cri pour notre Ministre du Travail.
On va donc voir avec curiosité ce que ces bleus de Blanc vont donner.
SECURITE. La
République n’est pas si abîmée puisque 80% des Français approuvent les propositions
de Nicolas Sarkozy sans y voir forcément une stigmatisation de telle ou telle
communauté. La « République respectée » c’est d’abord mettre les délinquants
hors d’état de nuire et raccompagner chez eux ceux qui viennent chez nous sans
nous demander l’autorisation.
UN JUGE ! UN
JUGE ! La gauche réclame la nomination d’un juge d’instruction « indépendant »
pour la moindre affaire, et notamment pour enquêter sur les multiples
accusations qui ont été lancées par différents médias contre Eric Woerth. Encore
faudrait-il que les enquêtes préliminaires menées par le procureur de Nanterre soient
terminées. Mais si on nommait tout de suite un juge (appartenant au syndicat de
la Magistrature, de préférence), ce serait sûrement mieux… pour instruire à
charge ?
FRA-TER-NI-TE. La
prochaine fête de la Fraternité se
tiendra en banlieue, à Arcueil, ville du Val de Marne, pour « célébrer la forte cohésion sociale qui y
règne entre ses 47 nationalités» nous informe Ségolène. Elle va
parait-il riposter à « la brutalité
et à la corruption d’un système qui
tire la France vers le bas ». La nouvelle angélique du Poitou fait
toujours dans le fiel. Au reste, avec ses gardes du corps, elle ne court pas le
risque de se faire violer au pied d’une tour.
GRIPPE A. Le
rapport du Sénat est certes critique avec le gouvernement. Mais il met surtout
l’accent sur l’opacité de l’OMS et la pression commerciale exagérée des
laboratoires pharmaceutiques, estimant que l’Etat « s’est retrouvé enfermé
dans une situation dont il n’a pu sortir que par la résiliation des contrats ».
Soulignons au passage que la Ministre de la Santé a limité les dégâts en
obtenant des conditions meilleures que certains autre pays dans ses
renégociations. De toute façon, on ne refera pas l’histoire. L’application du
principe de précaution nécessite qu’il y ait catastrophe pour que les mesures
prises soient comprises. Et comme c’est de l’anticipation…
Mille
sabords !
Hortefeux désigne les "présumés coupables" comme Sarkozy désignait "l'assassin" du Préfet Erignac.
Où allons-nous ? Quelle Démocratie peut tolérer cela sans se condamner ?
Rédigé par : lucien martin | 09 août 2010 à 22:22