ARCHIBALD EN VACANCES
19 juillet 2010
MAISON DE VERRE. Oublions les décennies de fonctionnement opaque sans aucun contrôle et sur fonds secrets. Désormais il existe une totale transparence dans la gestion de la maison élyséenne. Le dernier rapport de la cour des comptes qui a passé au crible toutes les dépenses d’un budget, rappelons-le, voté par le parlement, a constaté une « totale étanchéité » entre les dépenses privées et publiques du chef de l’Etat. Les procédures d’appel d’offres ont été respectées et s’il existe encore des dépenses critiquables, comme les dépenses du service audiovisuel ou le nombre des personnes qui accompagnent le Président en voyage, on pourrait dire qu’on est à la marge entre le reproche d’une dépense et son opportunité. Il est des domaines pour lesquels la haute cour peut constater sans pour autant juger du bienfondé de choix qui peuvent avoir une dimension ou un intérêt politique. N’importe, voilà un peu d’air frais pour chasser le vent fétide soufflé par les censeurs de gauche.
A FORCE DE CRACHER EN L’AIR… L’emballement médiatique sur les « affaires » n’est pas sans conséquences pour les acteurs de cette guéguerre imbécile qui érigent le soupçon en harpon pour pécher et la présomption de fraude en règle pour dénoncer. Il ne faut jamais oublier que lorsqu’on lance un boomerang, il revient toujours. Résultat : un sondage publié il y a quelques jours révèle que 2 français sur 3 jugent le personnel politique « plutôt malhonnête ». Tous mouillés, voilà le résultat ! Il faut dire que le PS, autant par ses « affaires » passées que par les conditions de prise du pouvoir de la 1ère secrétaire actuelle, n’apparaissaient pas tout blanc. Pour l’instant il y a toujours des présumés innocents qui ne méritent pas l’opprobre qu’on leur jette.
ON N’INVENTE PAS. Mais pourquoi ont-ils échappé à la tourmente médiatique orchestrée par tous ces impitoyables censeurs, maîtres en vertu et redresseurs de torts ? Une députée socialiste mise en examen pour le détournement de 700 000 € au profit d’associations bidons et un ancien ministre de François Mitterrand, René Teulade, pour différents griefs de facturations et de notes de frais… Bizarre, non, ce service minimum des médias !
JAMAIS EN RETARD… Décidément le PS n’en rate pas une. La commémoration du cinquantenaire des indépendances africaines, voulues par le Général de Gaulle, a donné lieu à des critiques malvenues en émettant des doutes sur les armées qui ont défilé. A force de s’ériger en juge y compris sur le choix des chefs d’Etat de pays étrangers, on va finir par tourner le dos à toute la planète. Entre celle qui « demande pardon » et ceux qui censurent, ça devient compliqué !
TONNERRE DE BREST !
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