L’HORIZON INDEPASSABLE
17 juin 2010
Demain
nous commémorerons le 70ème anniversaire de l’appel du 18 juin 1940.
Le Général De Gaulle entrait dans l’Histoire. Aujourd’hui, il se dit que le
gaullisme est périmé. Ce serait bien dommage, mais je ne le pense pas. Il
suffit pour s’en convaincre d’observer le nombre de manifestations du souvenir
qui ont déjà eu lieu et auront lieu demain. Nostalgie ? Non, en aucun cas.
Il s’agit d’abord d’honorer celui qui a rendu son honneur à notre pays en lui
permettant d’être aux côtés des alliés au moment de la capitulation de l’Allemagne
nazie. Mais c’est aussi faire œuvre de mémoire : l’exemple du Général est
porteur de nombreuses leçons dans tous les domaines, de la philosophie
politique et à la vision géopolitique, de la réflexion sur la manière de
gouverner à la conception de la république, de l’ascèse individuelle à l’effort
collectif.
La
France doit beaucoup au Général De Gaulle. Pas seulement pour son rôle incontournable
pendant la guerre pour préserver les intérêts de notre patrie, coordonner la
résistance intérieure, organiser les forces de l’empire et faire vivre la « France
libre ». Nous lui devons les institutions de la Vème République et la fin
de l’instabilité gouvernementale. Il a été le bon gestionnaire des années de
croissance qu’il a fait fructifier en restaurant la valeur de notre monnaie. Il
a été un habile décolonisateur en sachant anticiper les évolutions, même si le
drame de l’Algérie aura été à la fois la cause de son retour et la source de
malentendus et de violences. Enfin, nous lui devons la réconciliation
franco-allemande et après avoir dit non à la CED (Communauté européenne de
Défense), les bases solides de la construction de l’Europe.
Le général de Gaulle a
laissé dans notre paysage politique une double trace : une filiation
partisane à travers la diversité de ses sigles (du RPF à l’UNR, au RPR et à
l'UMP), et une image consensuelle de héros national, transcendant les clivages
idéologiques. Au fil des années, la deuxième empreinte a effacé la
première : la référence politicienne « gaulliste » doit
cohabiter avec le « mythe gaullien », que d’aucuns qui ont tant
combattu le grand homme revendiquent aujourd’hui en s’y référant… quand cela
les arrange.
"Le Président de la République l’a bien compris, lui dont les racines politiques puisent aux sources du « père fondateur »."
Votre billet était si juste jusque là. Sarkozy est tellement à l'opposé de De Gaulle, il est tout ce que le Général détestait, rappelez-vous comment il n'appréciait pas les relations "People" des POMPIDOU.
Rédigé par : lucien.martin | 18 juin 2010 à 06:47
Le Général De Gaulle avait de la hauteur et ne se serait jamais abaissé à commenter les injures de vestiaires d'un sport complètement corrompu par l'argent. Roselyne BACHELOT en remet une couche au lieu de prendre l'avion de retour et se pencher sur les problèmes réels de notre pays. Quel modèle pour nos enfants ! Entre la prostitution de mineures, les matchs achetés, les exactions de certains supporters, les débordement verbaux, la chasse aux traites je n'arrive pas à privilégier ce qui honore la France et justifie de dépenser des millions d'euros pour accueillir l'euro de foot.
C'est de la démagogie et du gâchis financier. Je crois que le niveau de logement de nos représentants ministériels ne pourra pas redorer une image désastreuse de la France. Etant donné l'ambiance et les résultats, leur présence sur place a un effet négatif.
Rédigé par : arsouille | 20 juin 2010 à 06:38
remplacer traites par traîtres
Rédigé par : arsouille | 20 juin 2010 à 06:50