DU COTE DE L’ECONOMIE
08 février 2010
Quelques feux verts s’allument dans
un paysage encore morose, que le bon chiffre du chômage de décembre n’a pas
déridé. Et pourtant, dans la grisaille, quelques bonnes nouvelles :
seront-elles suivies d’autres dans les semaines qui viennent ?
L’emploi peut r
Les 4 R de Christine
Lagarde. Notre
Economiste en chef nationale, reconnue pour sa compétence par le gratin
mondial, nous annonce une trajectoire en 2010 en 4 R : Reprise, Réformes,
Régulation et Rétablissement (des finances publiques). Tout le monde peut
comprendre un tel programme. L’air de rien…
L’offre de crédit
repart. On est loin
du compte en 2009 et les banques n’ont pas respecté les objectifs de croissance.
Mais une reprise s’est esquissée en fin d‘année. Sur les 374,5 milliards d’euros
octroyés sur les douze derniers mois, en baisse de 80 milliards par rapport à
fin décembre 2008, ce sont 10 milliards de plus qu’à fin octobre, soit une
progression de 2,65% après 10 mois consécutifs de baisse. Cette relance
concerne tous les types de crédits. Et le plus fort r
Le déficit commercial. Il a cessé de se dégrader en 2009 et la France a légèrement amélioré sa compétitivité à l’exportation, grâce notamment aux ventes d’Airbus. Avec la chute de l’euro, cela devrait encore s’améliorer.
Chômage partiel. La soupape qu’il constitue a parfaitement fonctionné en 2009. Il a représenté près de 80 millions d’heures, remplissant son rôle d’amortisseur de la crise. Le tableau de bord du Fonds d’investissement social, annoncé par Nicolas Sarkozy en février et mis en place dès avril a pour mission de « coordonner les efforts en faveur de l’emploi et de la formation accomplis par l’état et les partenaires sociaux dans la lutte contre la crise ». Le coût du chômage partiel s’élève à 319 millions d’euros. Mais la courbe du chômage partiel (63,5 millions d’heures à fin d’octobre/ 77,6 en fin d’année) n’a pas suivi celle du chômage dont la progression s’est ralentie puis inversée sur les derniers mois de l’année. Cela correspond à une fourchette de 705 000 à 887 000 prises en charge individuelles (sachant qu’une même personne peut avoir été prise en charge plus d’une fois au cours de l’année).
La Bourse n'est peut-être pas en ce moment le meilleur exemple pour comparer avec l'emploi .
Si depuis 1 an , il est vrai , le CAC 40 a pris 15 %
Il en a perdu :
- 8 % depuis 2 jours !....
- 5,10 % depuis 1 semaine!...
et quand même 10,54 % depuis 1 mois !...
L'économie n'est quand même pas euphorique actuellement .Il faut être réaliste , quant à l'emploi le pari est loin d'être gagné .
Le pouvoir d'achat des Français est également à la baisse et les prélèvements de toute sorte un peu inquiétants .
Quant aux dépenses publiques on ne voit pas de réductions au bout de la lorgnette.....il faudrait en avoir la volonté au delà des paroles .
Rédigé par : François GIRARD | 09 février 2010 à 14:32