HISTOIRE
UN PRESIDENT POUR L'EUROPE
C'EST ARCHIBALD QUI VOUS LE DIT !

LE CIEL EST PLEIN D’ETOILES ….

 

 

Il suffit de lever la tête pour s’apercevoir que le ciel est plein d’étoiles…. Je veux dire par là que nous pouvons croire en l’avenir parce qu’il est plein de promesses. Oh, bien sûr, le monde dans lequel nous vivons est souvent déroutant. La réaction des Français face à la vaccination contre la grippe A H1N1 en est un avatar surprenant : méfiance face à la science ? Manque de civisme ? Les deux peut-être en ce début de 21ème siècle d’individualisme forcené aggravé par les flots d’informations douteuses véhiculées par internet et des gens pas toujours honnêtes ou innocents… Autre exemple qui me laisse perplexe : voilà qu’un physicien de renom s’élève contre la thèse du réchauffement climatique telle qu’elle est soutenue par les glaciologues. Tiens, Claude Alègre ne serait pas tout seul. Grattant un peu plus, je découvre une foultitude de communications de scientifiques qui vont toutes dans le même sens et dénoncent le complot médiatique orchestré par les Hulot, Arthus et autres… Leurs arguments à eux aussi tiennent la route. Qui croire à quelques jours du somment climatique de Copenhague ?

  

Mais c’est ce qui rend notre avenir passionnant. La France a pris le virage de l’économie verte. Et si on se trompait ? C’est Alain Juppé qui donne la réponse : on n’a rien à y perdre. On aura seulement changé notre économie dévoreuse de matières fossiles et polluantes pour une autre plus économe et plus respectueuse de notre planète.

  

Et le climat politique me direz-vous ? A mi-mandat, Nicolas Sarkozy voit s'éroder sa cote de popularité, plombée par des polémiques successives et un chômage en hausse, mais continue de dominer la vie politique française en l'absence de rival sérieux, à droite comme dans l'opposition de gauche. Mais voilà qu’un sondage, pour la première fois dessine une alternative à gauche. Dominique Strauss-Kahn l'emporterait par 51% des voix contre l'actuel président à l'élection de 2012. Voilà qui met un peu de sel dans notre vie démocratique, même si cela n’a rien de surprenant comme les autres éléments sortis de toutes les études d’opinion du moment : face à tous les autres candidats socialistes potentiels, c'est le président sortant qui sortirait gagnant du scrutin. Ainsi, contre Martine Aubry ou Bertrand Delanoë, Nicolas Sarkozy totaliserait 53% des voix. Dans le cas d'un remake de 2007, le locataire de l'Elysée battrait Ségolène Royal avec 55% des voix. Si son opposant était François Hollande, le président l'emporterait avec 57% des suffrages. Par contre si les présidentielles se tenaient aujourd'hui. Le président de la République ne récolterait que 28% des votes au premier tour, soit une érosion de cinq points par rapport à son score de 2007.

   

Où sont les étoiles ?  J’en vois pleins : le redémarrage de l’économie française se confirme, l’Europe se remet en marche, l’alliance franco-allemande qui en est le socle est plus solide que jamais, l’influence de la France dans les instances internationales est reconnue… Les difficultés de Nicolas Sarkozy ne sont pas dues à la crise, dont les Français pensent qu’il l’a plutôt bien gérée. Elles ne sont pas dues aux réformes dont ils pensent qu’elles doivent se poursuivre. Elles ne sont pas dues non plus à une presse critique dont ils font la part des choses ni à la véhémence de l’opposition qu’ils entendent mais n’écoutent pas. Elles sont dues principalement à son style, sa volonté de vaincre les obstacles en toutes circonstances, son souci d’être quotidiennement à la « une ». C’est peut-être ça le quinquennat, mais les Français ne sont pas habitués.

   

Si j’étais Sarko, je relâcherais un peu les tenailles avec lesquelles il enserre le pouvoir. Les Français savent bien qu’on n’est pas omnipotent parce qu’on est partout. Il n’est pas souhaitable qu’il « impulse » moins : notre vieux pays est plein d’inertie et cela nécessite une débauche d’énergie en haut pour qu’un peu parvienne en bas. Par contre, il doit pouvoir moins s’exposer pour mieux « se vendre ». Il doit se consacrer à l’essentiel en séparant l’essentiel de l’accessoire et se réserver de n’intervenir que dans les cas sérieux. L’image qu’il donne du pouvoir n’est pas conforme à la réalité : au Conseil des Ministres on discute, il consulte beaucoup les partenaires sociaux…. Voilà qui est intéressant ! Mais qui le sait ?

 

Pour voir les étoiles, il faut baisser un peu le projecteur !

 

Commentaires

Dominique MASSON

Je regrette bien le septennat. Nous sommes en campagne permanente avec des sondages qui ne veulent rien dire. A quoi ça sert ? Influencer la politique? C'est néfaste. Gonfler les bénéfices des instituts de sondage ? Que le président mette en œuvre la politique pour laquelle il a été élu, qu'il cesse de faire le guignol ou le Zorro comme tu l'as sous-entendu. La campagne, c'est dans 2 ans.

Lucien Martin

Effectivement, nous sommes en campagne permanente.
Je pense que le meilleur système est un Septennat non renouvelable, afin que le Président est le temps d'œuvrer sans penser à une réélection éventuelle.

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