LES ELUS LOCAUX S’EN DONNENT A CŒUR JOIE
22 octobre 2009
Le Gouvernement
fait tout ce qu’il peut pour réduire les dépenses de l’Etat, et il les tient
avec un certain succès, grâce à la rigueur d’Eric Woerth, hors dépenses
spéciales liées à la crise et plan de relance. On a déjà expliqué que l’essentiel
du déficit provient de l’effondrement des recettes et des mesures prises pour
faire face à la crise.
A quoi cela
sert-il si en même temps, les collectivités ne font pas le même effort de
rigueur. C’est ce que vient de leur rappeler le Ministre du Budget en leur
demandant de dépenser moins. La taxe professionnelle n’est pas encore supprimée
que l’on constate une explosion des dépenses des collectivités territoriales :
selon Dexia, en 2009, les taux des impôts locaux ont globalement augmenté de 3,6%. Mais ce chiffre, modéré à
première vue, cache une réalité plus rugueuse. A Paris, la taxe foncière
augmente de 47%. C’est du jamais vu de mémoire de Parisiens, abasourdis quand ils
ont reçu leur avis d'imposition. Et ils n'ont pas encore reçu leur taxe
d'habitation. Celle-ci augmentera de 12%. A Nice, la taxe foncière grimpe de
16,50% et la taxe d'habitation de 17,70%. A Grenoble, la hausse est
respectivement de 12% et de 11,90%. Et, dans beaucoup de grandes villes, elle
se situe entre 4 et 10%. On est loin des taux d'inflation...
Pour se justifier,
les élus ne sont pas avares d'explications. A Paris, Bertrand Delanoë se
dédouane en soulignant qu'il n'a pas augmenté les impôts durant son précédent
mandat : un peu facile. Mais il invoque également la chute des transactions
immobilières et donc des droits de mutation versés à sa commune. Ce qui
représente un manque à gagner de 300 millions d'euros. C’est sûrement
vrai, mais alors, il faut faire comme un bon père de famille et ajuster ses
dépenses à ses recettes, au lieu de faire supporter le poids de la crise
aux contribuables !
Qu'en sera-t-il avec la suppression de la taxe professionnelle
? Vous verrez qu’ils se serviront de
ce prétexte pour continuer à pomper dans le porte-monnaie des ménages, alors que l'état
a juré qu'il compenserait cette perte au centime près. La stabilisation des
impôts locaux n'est donc pas à l'ordre du jour. C’est bien dommage, parce que
le r
Les collectivités de droite comme de gauche augmentent les impôts et leurs effectifs. Il y a peut-être, quand même un problème de transfert de compétences.
A la sortie, la baisse des impôts tous confondus bénéficie aux hauts revenus et coûte aux classes moyennes et en dessous.
Je sens que je vais encore me faire traiter de vieux con ! et pourquoi pas de gauchiste !
Rédigé par : Masson Dominique | 24 octobre 2009 à 10:50
Ce sont essentiellement les collectivités tenues par la gauche qui embauchent le plus... En 2008,il n'y a eu aucun transfert de compétence.
Tintin
Rédigé par : Tintin | 24 octobre 2009 à 11:41