FABIUS MONTE AU CRENEAU…
05 octobre 2009
Dans le JDD
d’hier, Laurent Fabius livre une charge en règle contre Nicolas Sarkozy, sur
les thèmes récurrents dans sa rhétorique : les promesses non tenues, le
pouvoir d’achat, la revalorisation du travail, l’emploi, la baisse des impôts
seulement pour les riches, … Sur ces chapitres, les faits lui donnent raison. En
apparence seulement. Je distingue dans la présentation de l’éléphant du PS,
rien que sur ces chapitres, deux malhonnêtetés intellectuelles : d’abord,
il fait comme si la crise n’était pas passée par là, ensuite, il oublie de
mettre en parallèle les promesses de sa candidate afin d’examiner si elles
auraient, elles, été tenues !
Il ajoute
dans ses critiques, l’absence de dialogue social, l’abaissement du rôle du
parlement et la disparition de l’impartialité de l’état. Voilà des contre
vérités : le dialogue social est intense et peu de gouvernement ont agi
autant pour sa rénovation, le rôle du parlement a été renforcé, ce qui n’est
pas sans poser des problèmes au gouvernement ne serait-ce qu’avec sa majorité. Quant
à l’impartialité de l’état, c’est un jugement qui tient plus du procès gratuit
que de la réalité. Il pense probablement aux réformes en cours sur les modes de
scrutin et le r
Il continue
sur le registre du pouvoir sarkozien « exorbitant », expression de la
vieille querelle entre les tenants du parlementarisme qui conduit à l’instabilité
gouvernementale et ceux du présidentialisme qui veulent privilégier l’efficacité ;
il prône l’étatisation de l’économie et reproche l’attitude du gouvernement
vis-à-vis des banques, il aurait fallu que l’état ne se contentât pas des intérêts
prélevés sur les sommes prêtées, il aurait fallu qu’il profitât aussi de la
revalorisation des titres qu’il a permise, comme si nos établissements n’avaient
pas besoin de consolider leurs fonds propres… Enfin, Summum du summum : il
ose reprocher au Président, le creusement de la dette ! Comme si elle
était de son seul fait, comme si on n’aurait pu se passer de plan de relance !!!!
Il conclut
royal : « une fois les paillettes
évanouies, ne restera que l’injustice ». Le « gros mot est lâché ».
Inévitable dans la diatribe d’un socialiste. J’ai toujours eu du mal à croire
que ce mot avait un sens dans sa bouche, tant cela me fait penser à ceux qui
parlent gravement de la faim, la bouche pleine.
Mais on a
compris : il est partant pour la primaire du PS. Est-ce avec ce discours
politicien, étriqué et mesquin qu’il va convaincre les foules ?
J’en doute.
L’essentiel :
au-delà de la critique, je cherche encore dans l’interview, sa vision, son
projet, ses propositions. Circulez….
Ah Fabius ! Quel spectacle de le voir prendre un coup de sang (non contamin& bien sûr...) contre Sarko.
Mais chacun sait qu'un éléphant çq se trompe énormément. Et pour toute défense, j'ajouterai qu'il n'Ivoirien de rien et que pour lui la main est passée.
Tiens, une petite dernière pour la route : comment appelle t'on un pou sur le crane d"oeuf de Fabius : Un sans abri !
Rédigé par : jibe124 | 06 octobre 2009 à 17:51