HISTOIRE
IDEOLOGIE CONTRE LEADERSHIP
LA GUERILLA DES « NON-A-TOUT »

CHAISES MUSICALES

                                                                           

                                                                              

                                                                               

Patrick DEVEDJIAN quitte le secrétariat Général de l’UMP. Ce lot de consolation pour lui qui rêvait d’être garde des sceaux ne lui allait pas très bien. Et de fait, bien que je lui porte estime et considération, force est de constater que le mettre à ce poste là était une erreur de casting. Pour autant, l’UMP ne s’en est pas plus mal portée, l’action du Président de la République, après le flottement de l’hiver dernier, ayant grandement contribué au supplément d’âme dont elle avait besoin.

                                                                         

J’ai toujours pensé que les directoires se terminaient toujours pas le consulat. Que va devenir Jean-Pierre RAFFARIN, lui qui occupe, avec un titre pompeux, le poste de 1er vice-président du Conseil National ? Au fait à quoi cela sert-il un vice-président quand il n’y a pas de président ?  En dehors du fait qu’il n’a aucun pouvoir, sinon celui d’avoir été 1er Ministre, sa présence à un poste élevé dans la hiérarchie de la direction du parti apporte  un équilibre, à la fois par son origine libérale et par son caractère rond… sauf quand on lui marche sur les pieds.

                                                                                    

Le successeur qui a été nommé par le bureau politique, en attendant le Conseil National de janvier qui devra l’adouber, Xavier BERTRAND arrive avec un profil plus politique et une aura de fin négociateur. A n’en pas douter, il sera un client redoutable pour les plateaux télé et les adversaires politiques. Sa tâche consistera à mobiliser davantage la machine UMP, un peu grippée, ces temps derniers. Un chroniqueur demandait l’autre jour sur la petite lucarne « à quoi servait un parti majoritaire ». La marge de manoeuvre est étroite entre l’attitude « godillots » et la volonté d’exister pleinement. La crise va offrir à Xavier BERTRAND des raisons de se battre, compte tenu de la mobilisation des « non-à-tout » qui, de l’assemblée à la rue, mènent la guérilla contre les réformes.  

                                                                                                                            

Le parti majoritaire ne fait pas assez savoir son mode de fonctionnement démocratique. Il vient de renouveler toutes ses instances locales, ainsi que les présidents des Comités départementaux, et il se prépare à désigner par un vote des adhérents les chefs de file régionaux en vue des élections régionales. Tout cela sans guerre des chefs ni zizanie avec ici et là les inévitables concurrences entre les personnes.

                                                                   

Si j’avais trois conseils à donner au niveau Dirgé, ce serait : 1) le terrain, 2) le terrain, 3) le terrain… avec la com’ qui suit !

                                                         

Bon courage Xavier !

                                                            

                                                                             

                                                                       

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