HISTOIRE
LE CONCERT
FONDS STRATEGIQUE

PENDANT LES QUERELLES … LA CRISE CONTINUE

 

                                                                                      

                                                                           

Le PS est complètement pris dans le maëlstrom de ses élections internes. Au moins cela fait un peu de divertissement parce que la crise, elle, n’attend pas pour étendre ses effets à l’économie réelle. La consommation est en panne et les secteurs les plus touchés apparaissent en toute lumière : au premier rang, l’industrie automobile.

                                                      

Pour sa part, le Gouvernement a fait tout ce qu’il pouvait pour le redémarrage de ce qui peut l’être : rétablissement de la confiance bancaire et des possibilités de crédit, mesures de soutien à l’emploi… Mais tant que l’épée de Damoclès de l’économie américaine pèsera sur le contexte international, il ne faut pas s’attendre à des miracles, tout dépendant que nous sommes, hélas, de la consommation des habitants du géant d’outre atlantique. 

                                                                                      

Beaucoup de voix s’élèvent pour demander une augmentation générale des salaires. Cela aurait peut-être l’avantage de pousser la consommation et donc de donner de l’oxygène aux entreprises tout en assurant des rentrées de TVA à l’Etat. Une initiative qui présenterait l’inconvénient, dans une période qui exigerait en principe un peu d’austérité, de creuser le déjà pesant déficit de notre commerce extérieur et cet inconvénient majeur ne milite pas pour une telle mesure. Il faut savoir que dans un pays comme le nôtre, qui est loin d’avoir achevé toutes ses restructurations, toute augmentation du pouvoir d’achat se traduit par une vive hausse de nos importations. Tant que nos industries ne seront pas plus innovantes ni plus compétitives… Néanmoins, le gouvernement a décidé d’augmenter les primes de fin d’année, pour tenir compte de l’inflation.

                                                        

La France n’aborde pas cette crise dans les meilleures conditions et il est vain de vouloir en faire porter le chapeau à l’action de Nicolas SARKOZY. C’est l’endettement qui empêche le plus la lutte contre la crise. Comme le gouvernement n’a pas d’autre choix pour limiter le chômage, que d’aider les petites et moyennes entreprises sous toutes les formes possibles fiscales ou directes, que celui-ci gonflera tout de même, et comme inévitablement les recettes diminueront creusant d’autant les déficits, c’est la dette qui enfle et qu’il faudra bien réduire un jour. Ce sont les économies des pays les moins endettés qui émergeront les premières de la crise.

                                                        

Jusqu’à maintenant, l’exécutif ne s’en sort pas mal. Il faut dire que l’opposition n’a pas grand-chose à proposer et qu’elle est constamment prise à contre-pied par les initiatives pragmatiques qui sont décidées. Mais il ne faudrait pas que la situation s’éternise. On sait que les décisions internationales mettent toujours du temps à s’appliquer, alors que le « temps » social vit à un rythme plus rapide. Le décalage va entraîner un durcissement des mouvements sociaux, s’appuyant sur le constat simple que depuis l’élection du président, la situation s’est dégradée. Ce qui est vrai. Qu’il n’en soit pas responsable ne change rien à l’affaire. En attendant, le gouvernement serait bien inspiré de repousser les réformes, certes souhaitables comme la « possibilité » de travailler jusqu’à 70 ans, mais qui paraissent comme autant de provocations dans un contexte où l’on est loin de pouvoir assurer le plein emploi avec tous ceux qui peuvent travailler jusqu'à 60 ans.

                                                          

                                                                                                              

Commentaires

JPP

j'adhère entièrement au § "jusqu'à maintenant".Je pose la question de savoir pourquoi le gouvernement n'arrète pas de dire que nous avons des lustres de retard sur les autres européens en matière de réformes mais qu'actuellement nous résistons mieux qu'eux à la crise??Cela voudrait il dire que ces réformes tant désirées ne portent pas toujours les bons fruits??

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