HISTOIRE
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SAINT BERNARD

SOURIEZ, C'EST L'ETE !

LA BAIGNEUSE

 

P1020785 Jour bleu sur la plage de Saint-Vincent. Une belle fin d'après-midi avec un air d'une transparence exceptionnelle. L'océan  a revêtu sa parure de bleu profond comme chaque fois que le ciel est sans défaut. Les rayons déjà obliques donnent au sable une couleur plus chaude que d'habitude. En face, à quelques kilomètres, se découpent nettement les côtes de l'ile de Ré et l'on peut distinguer la bande de sable qui précède la masse sombre du bois de "trousse chemise", avec un peu en pointe, sur la droite, le doigt dressé vers le ciel du phare des Baleines. Ce jour-là, avec mes jumelles, j'avais pu voir de mon balcon, très distinctement, au fond du Pertuis, les arcades du pont qui relie l'île au continent. C'est dire si le temps était clair.

Sur la plage, c'était marée montante. Chacun en profitait pour aller à l'eau ou bâtir un dernier château de sable que la mer viendrait bientôt démolir, en lames timides d'abord, qui rempliraient les fossés, puis sans aucuns scrupules en deux vagues traitresses, emporter le tout. J'étais absorbé à cette rude tâche, encouragé par mon petit fils dont l'aide était plutôt symbolique, quand je vis "la baigneuse".

"Elle" était debout un peu plus loin, affairée avec une petite fille. Ses formes hors du commun attirèrent mon attention. Rien à voir avec ce que la nature nous offre habituellement, passant sans transition des formes trop pleines de l'obésité aux profils filiformes des anorexiques chroniques. Elle était bien en chair, avec des formes épanouies ; sous une poîtrine généreuse, la taille bien marquée annonçait un joli ventre rond et une croupe gracieusement rebondie . On pourrait la placer dans une catégorie de femmes quasiment disparue : celles que l'on nomme "girondes". Elle aurait pu servir de modèle à Courbet pour sa "baigneuse", bien qu'elle fût plus harmonieuse, si ma mémoire ne me trompe pas. A moins qu'elle ne soit sortie d'un tableau de Fragonard.... Elle était vêtue d'un maillot de bain "une pièce" rose pâle qui se confondait avec la couleur de sa chair aux nuances marmoréennes. Au XIXème siècle, elle aurait été sans nul doute une "belle femme" très courtisée. Aujourd'hui, dans notre monde de gens souvent incultes, d'aucuns diraient avec un rien de mépris :"c'est une grosse !". Tragique erreur. Elle se déplaçait souplement avec cette légèreté que confèrent souvent les rondeurs...

A défaut d'inspirer un peintre, elle aura au moins permis l'écriture de ces quelques lignes... admiratives.

                                                                                                                                            

 

 

 

Commentaires

jibe 124

- Mon cher Daniel
Convenez avec moi qu'il est habituel de voir des femmes "Girondes" au bords d'eaux !
Utilisez vous un télé-objectif pour graver ces images sur la péli-cul(e) ?
Permettez moi d'évoquer le souvenir d'Alice sapritch qui déclarait : "je n'ai qu'une seule ride, et je suis assise dessus !"... Votre naïade pourrait revendiquer la même parti(cul)arité...

Merci pour ces sourires d'été.

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