DETERMINATION
19 mai 2008
En annonçant dès le soir des manifestations enseignantes qu'il demandait au Gouvernement de préparer une loi pour rendre l'accueil des enfants obligatoire les jours de grève à l'école, le Président n'a pas fait de la provocation comme se complait à le répéter M. ASCHIERI, mais a simplement montré qu'il ne se laissait pas impressionner par les défilés dans la rue et énergiquement fait savoir qu'il n'était pas là pour céder aux jérémiades des protestataires patentés. Il a surtout indiqué sa détermination à engager et à achever les réformes.
En invitant les syndicats à venir dialoguer des améliorations concrètes en terme de carrière et de pouvoir d'achat, Xavier DARCOS se montre très habile. D'une part il signifie à ses interlocuteurs, en passant sous silence le non renouvellement des postes, que sur ce sujet il n'y a rien à négocier, d'autre part, il indique à l'opinion publique et en même temps aux enseignants qu'il y a une contre partie autre que les heures supplémentaires pour gagner plus. Une manière de défricher le terrain pour orienter les marges financières dégagées par la diminution du nombre des fonctionnaires, et dont la moitié doit être consacrée à des améliorations de salaires. En ciblant l'entrée dans le métier, l'amélioration du déroulement des carrières ou la valorisation de "l'investissement" des professeurs, il met en oeuvre le projet de revalorisation de la condition enseignante du programme électoral du Président. Bien sûr, les syndicats ne l'entendront pas de cette oreille et continueront de réclamer avec véhémence toujours plus de postes en sachant pertinemment que ça n'a pas servi à grand chose jusqu'à maintenant de payer toujours plus pour des résultats de plus en plus médiocres. Cela ne veut pas dire qu'on nie la difficulté du métier, que les enseignants sont seuls responsables des dérives sociales ou de la violence. Faut-il pour autant n'apporter comme réponse unique et salvatrice que la manif' ou la grève ! En fait ils incarnent par leur comportement l'archaïsme français qui veut que le mouvement dérange, que la modernisation soit néfaste.
Il serait temps qu'ils ouvrent les yeux. Par les temps qui courent, les exemples de manquent pas qui montrent que la politique suivie par le gouvernement est bénéfique. Comment expliquer par exemple que la croissance de la France a été supérieure de 0,3% aux prévisions en 2007, qu'elle se maintient à un niveau plus élevé que prévu au premier trimestre 2008, en dépit d'une conjoncture défavorable ? Les stimulants apportés à l'économie par la fameuse loi TEPA (dite cadeau aux riches ou paquet fiscal par la gauche) n'en seraient-ils pas la cause ? Et comment expliquer que sur un an, le pouvoir d'achat ainsi que les salaires ont augmenté de 2,7% !!! Voilà une loi que se révèle parfaitement efficace et bienvenue en précédant et atténuant le ralentissement de la croissance.
Avec un peu moins d'idélogie et un peu plus de bonne foi, un peu moins d'hypocrisie de la gauche, aussi, qui connaît la gravité de la situation mais qui se rallie sans vergogne aux grévistes, notre pays avancerait sûrement plus vite sur la voie du redressement. Mais il paraît que le PS est une "pétaudière". Ce n'est pas ça qui va nous aider.
S'ils ont l'intention de s'opposer, il est clair qu'en face, le gouvernement n'a pas l'intention de céder. Et c'est tant mieux !
grèves et défilés contre réforme et modernisation de l'état
- "L' imagination au pouvoir !" braillaient mes petits camarades étudiants, en mai 68...
- Résultat on défile, on se met en grève !
- Et ça dure depuis des lustres et des lustres... pour l'imagnation, vou repasserez !
Au fait, la place de Grève qui a donné son nom à l'a cessation concertée du travail, était paradoxalement le lieu où on se rassemblait pour trouver du travail quand on n'en avait pas !
c'est curieux n'est ce pas ?
Si faire la grève, c'est "grever", alors mon encyclopédie me dit que cela équivaut à accabler, peser lourdement... Je me disais aussi
Rédigé par : Jibé 124 | 20 mai 2008 à 11:13