PAROLE DE CUISTO !
19 novembre 2007
"Non Monsieur, il n'y a pas de spécificité ! Leur métier n'est pas plus dur que le mien ! Ils ne travaillent pas plus que les autres. C'est dur pour tout le monde..." Voilà à quelques mots près ce qu'un jeune cuisinier répondait ce soir au journaliste qui l'interrogeait sur la grève à la SNCF. L'incompréhension devant l'évidence ! C'est sûrement ce qui fait réfléchir quelques leaders syndicaux et qui devrait bien interpeller la base qui résiste.
Demain, les "Toujours plus" vont défiler. C'est la France protégée qui vient rouspéter contre la dureté des fins de mois, en lutte pour le maintien de son pouvoir d'achat, contre la réduction des effectifs, sans se préoccuper des frais qu'ils occasionnent à tous les autres qui les regardent passer, en allant, comme ils peuvent, au boulot.
Maintenant, les questions d'un "Béocien" : "Comment avec seulement 26% de grévistes, se fait-il qu'il y ait si peu de matériel roulant ? C'est encore plus vrai à la RATP où le taux des grévistes est moins de 20%." Autre question : "Comment peut-on parler d'AG massives qui reconduisent la grève alors que les grévistes sont ultra-minoritaires. Serait-ce que les syndiqués sont peu nombreux ?"
Au moins c'est plus clair dans l'énergie. Lundi, la grève était quasi-nulle et les négociations ont commencé. La lumière viendrait-elle d'EDF ? (ouaf)
Ce qui est sûr, c'est qu'on n'entend guère l'opposition et que les Français ne varient guère dans leur jugement sur la réforme qu'ils continuent d'approuver majoritairement.
Vivement "credi".
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