HISTOIRE
SMASH !
HOMMAGE

OBJECTIF CROISSANCE

Croissance_france_1 C'est le titre du dernier rapport publié le 13 février dernier par l'OCDE. Il relève que le décrochage de la croissance européenne par rapport à celle des Etats-Unis est essentiellement dû à une faible utilisation des ressources en main d'oeuvre et non à une quelconque productivité plus faible. L'analyse basée sur l'évolution du PIB par tête, la productivité et l'emploi, n'a d'autre but que de recommander la "meilleure politique économique possible". Et sur ce plan, l'Europe et surtout la France ont du pain sur la planche. La France rétrograde "en raison d'une hausse relativement faible de l'utilisation des ressources en main-d'oeuvre et de la productivité de travail, l'écart de PIB par habitant s'est encore creusé par rapport aux pays les plus avancés". Et cette piètre performance est due principalement au fait que les Français ne travaillent pas assez.

La France a le coût du travail peu qualifié le plus élevé parmi les pays membres de l'Organisation. Le rapport souligne que "dans des pays comme la France, l'Allemagne et l'Espagne, où la protection des emplois permanents est tès stricte, des jeunes et des femmes sont exclus de l'emploi et souffrent de carrières erratiques". Or l'expérience d'autres pays prouve que les gouvernements peuvent instaurer des règles du jeu plus équitables, estime l'OCDE. Et si les pays qui en ont le plus besoin, comme la France, n'y arrivent pas, "c'est que la réforme est perçue souvent à tort comme un danger pour la cohésion sociale et certaines valeurs fondamentales". Pour notre pays, l'OCDE recommande d'assouplir la législation de protection de l'emploi : le licenciement trop complexe d'un CDI et les obligations des entreprises pour aider à la recherche d'emploi, freinent l'embauche en CDI en particulier pour les jeunes. Et donc "mettre en place un contrat de travail unique où le degré de protection croîtrait avec l'ancienneté, baisser la taxation qui pèse implicitement sur les personnes âgée souhaitant poursuivre une activité".

Le gouvernement dispose de trois instruments pour augmenter l'emploi peu qualifié tout en lui conservant un revenu décent : les cotisations des employeurs, le salaire minimum et les dispositifs comme la prime pour l'emploi. Ceux-ci ont été utilisés pour accroître le pouvoir d'achat et non l'emploi. Or le "bon agencement des instruments est un salaire minimum qui croît un peu moins vite que le salaire moyen, et l'utilisation de la baisse des charges pour réduire le coût du travail peu qualifié afin d'améliorer l'emploi". Il est donc nécessaire "de limiter la hausse future du salaire minimum et de procéder à la baisse envisagée des cotisation de Sécurité sociale ou à une augmentation de la prime pour l'emploi". Voilà un pavé dans la mare lancé dans les propositions de Ségolène ROYAL et son SMIC à 1500 €.

Le programme de Nicolas SARKOZY, on s'en doute, est beaucoup plus en cohérence avec les recommandations du rapport. C'est quand même bon de savoir qui va le plus dans le sens de la cohésion européenne.

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)