HISTOIRE
J.O. : C’EST PARTI !
DONALD LE GATEUX CONTRE KAMALA LA BATTANTE.

POURQUOI MACRON A RAISON DE REFUSER LUCIE CASTETS

Iznogoud3

 

D’abord, répéter un mensonge n’en fait pas une vérité.

Ce n’est pas parce que Jean-Luc Mélenchon a proclamé dès 20H01 au soir du 2nd tour des   législatives que le NFP avait remporté la victoire, que c’est la réalité. En vrai, le NFP est arrivé en tête, c’est tout.  Personne n‘ayant remporté de majorité pour gouverner, affirmer qu’on a gagné est un énorme mensonge. Le NFP n’a rien gagné et il reste à prouver qu’il est le mieux placé pour gouverner. Le temps que ses composantes ont mis à trouver un nom à proposer pour le poste de Premier Ministre est bien la preuve que l’entente est précaire. Au sein de l’Assemblée nationale, le bloc NFP n’est pas forcément le plus nombreux comme en témoigne la coalition qui s’est formée pour élire la Présidente, Yaël Braun-Pivet.

Un profil discutable.

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur le profil de Mme Castets, directrice financière à la mairie de Paris, avec une dette qui tourne autour de 10 milliards d’€. Ce n’est certes pas de ce genre de compétence dont on aura besoin dans les temps à venir pour l’Etat. Son nom n’est en fait qu’un cataplasme sur une jambe de bois, il est avancé pour occuper   le terrain médiatique durant la période de « vide » gouvernemental. Je suis persuadé que Jean-Luc Mélenchon n’a pas du tout envie qu’elle soit réellement nommée à Matignon, ce qui l’obligerait soit à accepter des compromis sur le programme, point sur lequel il a annoncé la couleur avec ses amis (tout le programme), soit à démolir la coalition au nom de la trahison.

Ce programme, justement, parlons-en. 

C’est un programme du 19ème  siècle, aveuglé par  les  vieilles lunes idéologiques du marxisme, qui n’a jamais produit autre chose que de la misère, de la pauvreté et de  la ruine partout où il a été appliqué : blocage des prix « des biens de première nécessité », abrogation immédiate des décrets d'application de la réforme retraite, augmentation du SMIC à hauteur de 1600€ nets, prix planchers et rémunérateurs aux agriculteurs, revalorisation les APL de 10 %... On augmente les dépenses, on augmente les impôts, et on promet plus de beurre que de pain sans tenir compte de l’environnement économique dans lequel la France se situe, des accords internationaux qu’elle doit respecter, ni vérifier la compatibilité des mesures avec les règles de l’Union européenne. Ce n'est pas sérieux !

La nouvelle gauche n’est pas encore née en France.

Le parti travailliste anglais a compris la leçon. En France, les partis de gauche n'ont pas pleinement pris conscience des réalités actuelles. Aucun de leur discours sur la relocalisation, la compétitivité, la numérisation et la transition écologique n'apparaît réaliste en ce qui concerne l'emploi. Le protectionnisme vis-à-vis de la Chine ne constitue pas non plus une solution. Les politiques redistributives présentent également plusieurs problèmes, notamment le fait que les transferts sociaux ne règlent pas la perte de dignité et le délitement social qui accompagne la disparition des   emplois et  des  usines. Or, en la matière, les politiques dirigistes étatiques ont constamment montré leur inefficacité. La gauche a besoin d'un programme crédible de création d'emplois de qualité, productifs, partout dans l'économie. La cible représentative d'un tel programme est le travailleur du secteur des soins ou de la vente. Des innovations sociales doivent également s'inscrire au coeur du programme : augmenter les salaires tout en dynamisant l'emploi nécessite des innovations organisationnelles et technologiques d'amélioration de la productivité notamment des travailleurs moins instruits. Pour regagner une crédibilité, la gauche doit affronter à la fois la nouvelle structure de l'économie et l'impératif de la productivité. Faute de remplir ces deux conditions, elle n’a aucune chance d’offrir une alternative crédible à l’extrême-droite qui a préempté depuis une dizaine d’années son électorat ouvrier. Elle est donc condamnée à l’inefficacité qui a conduit le PS là où il  en est ou à la surenchère islamogauchiste pour tenter de compenser avec l’électorat musulman, stratégie pour laquelle a opté Mélenchon. Elle mène à l’antisémitisme. 

Je plains la pauvre Lucie Castets.

Encore que je la soupçonne d’être « mélenchoncompatible ». Il faudrait alors se méfier d’une stratégie à la Maduro. Attention, quand on donne le pouvoir à ces gens-là, ils ne le rendent pas facilement.

Macron a donc bien raison d’être méfiant.  D’autant plus que le bloc central lui offre certainement d’autres possibilités.

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