LE TOUR D’ACTU
01 octobre 2013
« Heureuse comme une Duflot qui sait qu’elle aura du Rom… », ce détournement de chanson pour une affaire qui fait couler beaucoup de bave cette semaine. Le gouvernement est tombé dans le piège et nous propose deux remèdes : une « circulaire » qui visiblement n’est pas applicable, et bientôt un « grand discours » du capitaine (de pédalo) sur le problème. Avec ça, on est servi. Quand est-ce qu’on agit ? Paroles, paroles, …
Le muet du sérail (nouvelle version) : en tout cas, nous n’avons pas un capitaine courageux. Son silence sur la sortie irresponsable de Duflot contre Valls est édifiant. Son entourage parle « d’habileté », un autre nom pour « lâcheté ».
Logement : grâce à sa loi « juste et équilibrée », 89% des propriétaires ne veulent plus investir dans l’immobilier, et l’investissement locatif recule de 6% au 3ème trimestre. C’est ce qui s’appelle tapper à côté du clou. Quand il manque 1 million de logements, l’aveuglement idéologique coûte cher.
En plus d’être incapable de faire régner l’ordre entre les ministres, le gouvernement est autiste : il reste sourd à l’appel des parlementaires socialistes qui réclament une baisse des charges sur les emplois à domicile. Il y a des milliers d’emplois qui en dépendent, mais l’idéologie interdit « d’aider les riches » !!! Tant pis pour ceux qui perdent leur boulot.
On connaissait le coup de la circulaire. Dans la « « boite à outils » (le mot s’impose) du pingouin il y a aussi, pour régler le problème de l’ouverture des grandes surfaces de bricolage le dimanche, un instrument redoutable : la « mission » ! Confiée au patron de La Poste, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer. C’est comme la « mission de réflexion sur la concertation »… si, si, ça existe aussi, pour les armées !
Le nouveau chemin de Damas : l’union des centres. Curieuse expression. Ainsi il y aurait plusieurs centres ? Donc plusieurs cercles, forcément. C’est un non-sens. A moins qu’il ne s’agisse de « centre de gravité ». Et de la gravité, il y en a dans tous les propos de Bayrou. Il n’y a même que ça. De là à en faire l’alpha et l’oméga du politique, il y a un infini béant : le vide sidéral. D’ailleurs seuls 28% des Français jugent qu’il a la stature d’un président. Voilà qui rend humble.
Tout s’explique : on se demande pourquoi les sympathisants de droite préfèrent majoritairement Marine Le Pen (63%) à François Hollande (29%) ? Voilà ce qui arrive quand on méprise des millions de manifestants contre le mariage pour tous et qu’on matraque les classes moyennes, les retraités, les commerçants et les artisans. Sans parler du laxisme et du chômage. Quand on traite l’opposition avec arrogance, qu’on n’a que des certitudes et qu’on est conduit par l’aveuglement idéologique. Comment nomme-t-on ce type de comportement déjà ? Ah oui, sectaire. C’est ça. Et ça ne vous rappelle pas une petite phrase ?
Impayable : Peillon s’emporte quand on lui demande de reporter sa malencontreuse et coûteuse usine à gaz qui a pour nom : « réforme des rythmes scolaires ». Il refuse d’entendre l’appel des maires, gauche et droite confondues, et va droit dans le mur en criant « Victoire ». Enfin quand je dis impayable, je me trompe : je sais qui va payer le coût de cette dingoterie (les parents) et les pots cassés (les enfants). Dégage !
Les phrases qui tuent :
. de Cazeneuve : « Hollande donne avec autorité des instructions aux ministres ». Heureusement qu’il précise « avec autorité », parce que nous, on ne voit pas. Pour qu’il soit obligé de le souligner, c’est qu’il y a problème (du genre cause à mon c…)
. de Royal : « j’appelle à la discipline. Les ministres doivent cesser leurs querelles. Un gouvernement ça doit décider, travailler et ensuite parler d’une seule voix ». Elle est bien placée pour donner de tels conseils, elle qui fait flèche de tout bois.
. de Borloo : « Je laisse à Bayrou le temps d’expliquer son virage à droite ». Alors il ne veut plus être au centre ? Lui faire avaliser l’alliance avec l’UMP, ça va être dur-dur ! C’est bien pour cette raison que le Jean-Christophe voudrait faire donner « Lagarde », trouvant les deux compères un peu … vieux.
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