DETENDONS-NOUS !
04 avril 2013
Pour les cinquante ans du film, je ne résiste pas au plaisir de vous faire revivre la scène culte de la cuisine. Au moins, ça nous changera un peu de l'actualité.
LES TONTONS FLINGUEURS :
LA SCENE DE LA CUISINE
Paul Volfoni : L'alcool à c't'âge-là !
Monsieur
Fernand : Non mais c'est un
scandale hein ?
Raoul
Volfoni : Nous par contre, on
est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
Monsieur
Fernand : Ça... le fait
est... Maître Folace ?
Maître
Folace : Seulement, le
tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est-ce qu'on fait ? On se
risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
Raoul
Volfoni : Ben nous voilà sauvés.
Maître
Folace : Sauvés... Faut
voir !
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
Paul
Volfoni : Pourquoi vous dites
ça ?
Maître
Folace : Eh !
Paul
Volfoni : Il a pourtant un
air honnête.
Monsieur
Fernand : Sans être
franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
Maître
Folace : Il date du Mexicain,
du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des
clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !
(ils trinquent puis boivent prudemment)
Raoul
Volfoni : Faut r'connaître...
c'est du brutal !
Paul
Volfoni : (les larmes aux yeux) Vous avez raison, il est curieux,
hein ?
Monsieur
Fernand : J'ai connu une
Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre :
c'est plutôt une boisson d'homme… (il
tousse)
Raoul
Volfoni : Tu sais pas ce
qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite
taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets
rouges"... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait,
nom de Dieu ?
Monsieur
Fernand : Lulu la Nantaise.
Raoul
Volfoni : T'as connu ?
(Monsieur Fernand lève les yeux au ciel)
Paul
Volfoni : J'lui trouve un
goût de pomme.
Maître
Folace : Y'en a.
Raoul
Volfoni : Eh bien c'est
devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
Monsieur
Fernand : Et par qui ?
Hein?
Raoul
Volfoni : Ben v'la que j'ai
plus ma tête.
Monsieur
Fernand : Par Teddy de
Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
Raoul
Volfoni : Toute une
époque !
...
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