PENDANT CE TEMPS-LA LE COMPTEUR TOURNE !
Qu’il est difficile de dire non quand on est élu !
Surtout élu de gauche ! Que dire quand les dépenses de fonctionnement
d’une collectivité augmentent deux fois plus vite que les recettes ? (il
s’agit de l’agglo d’Angers) Et encore pis, que malgré cela, les caisses sont
vides et qu’il va falloir penser à les remplir en augmentant les impôts !
Et ne cherchez pas l’erreur ; si la situation est catastrophique, c’est la
faute des autres : celle de l’Etat qui diminue ses participations, celle
du Conseil Général qui sucre les subventions….
Pas un seul instant il ne viendrait à l’esprit de réduire sa
propre voilure. L’argent public est devenu rare. Les caisses de l’Etat son
vides. Les charges sociales du département explosent et il faudrait continuer
de faire comme si de rien n’était. Gérer c’est faire des choix, entre
l’essentiel et l’accessoire. « Economiser » devrait être le leitmotiv
de tout élu. Penser que la gauche pourrait reprendre le pouvoir et tirer un
trait sur tous les efforts engagés, cela fait froid dans le dos.
L’argument de l’explosion de la fiscalité mis en avant par
l’UMP n’a pas eu d’effet. Tout simplement parce que nos sommes dans un pays où
trop de gens sont exonérés et ceux qui « touchent » presqu’aussi
nombreux que eux qui « paient » ! Dimanche, va-t-on laisser une
fois de plus la démagogie du social l’emporter ? Chaque région reprise
sera une pierre de plus à l’effort pour sortir la France de l’ornière de la
dette publique. Pensons-y !
Parce que pendant ce temps-là le compteur tourne ! Il
tourne vite ! Trop vite !
DONC, AL GORE S'EST TROMPE !
Il n’y a pas de corrélation entre l’augmentation du CO2
dans l’atmosphère et le réchauffement climatique. La courbe des températures
présentée par Al Gore (et du GIEC) était fausse. C’est admis aujourd’hui par
l’ensemble de la communauté scientifique. Ce qui veut dire que la part
anthropique dans le réchauffement n’est pas démontrée. Cela ne veut pas dire
qu’il n’y ait pas de réchauffement. Mais cela change évidemment les priorités.
D’autant plus qu’il n’est pas prouvé non plus que le CO2 soit
déterminant dans l’effet de serre. On se demande bien pourquoi les médias
mettent si peu d’ardeur à communiquer sur le sujet ! Cela gênerait-il les
écologistes ?
Bien sûr, il ne faut pas pour autant abandonner les acquis du
Grenelle de l’environnement. Economiser nos ressources fossiles, notamment le
pétrole, reste d’actualité. Eviter de rejeter du CO2 aussi, parce
qu’il acidifie les océans. Verdir notre économie continue d’être un atout pour
l’avenir, en richesses et en emplois. Encore qu’il faille se poser la question
du recyclage des panneaux photovoltaïques, à laquelle les écologistes se
gardent bien de répondre. Une raison de plus pour se méfier des solutions
qu’ils préconisent. Entre l’intégrisme vert de la décroissance stupide,
commandée par une pensée de nature totalitaire et une croissance sobre en
énergie, en eau, en territoires… le choix est facile à faire.
Comme le dit Alain Juppé : « Rien ne doit nous détourner de cet impératif de survie, ni la crise qui
dure, ni la mode qui change, ni le doute qui s’insinue… Les choses sont en train de changer dans la manière de produire et de consommer.
Ne brisons pas l’élan.».
Dimanche prochain, on aura une occasion, par le vote, de
valider ce bon choix.
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