IZ(VERY)NOGOUDS !
20 mai 2009
Ils sont
vraiment très mauvais. Et le fils ne vaut pas mieux que le père. Je veux parler
de François BAYROU et de son disciple local Laurent GERAULT. Mais qu’est-ce qui
pousse ces gens du centre droit, que j’ai souvent surpris plus à droite que
moi, à s’en prendre avec une telle violence à Nicolas SARKOZY et à la politique
qu’il conduit ? Leur discours n’a plus rien à voir avec celui du passé. Et
sur beaucoup de points ils ont renié les idéaux que nous avons défendu
ensemble. Du centrisme, ils n’ont plus qu’un faux nez, au mieux.
Aujourd’hui,
ils ont choisi de vampiriser le PS en lui piquant ces électeurs, profitant de
la crise profonde qui atteint le vieux parti de gauche. Leur discours est en
conséquence, et leurs actes aussi. Comme il n’a pas d’élus et ne dispose que de
maigres troupes, le Béarnais est condamné à faire des moulinets pour exister,
sorte de Don Quichotte à la poursuite du moulin infernal de la présidence.
L’outrance pour faire oublier la vacuité des choses. S’il fait encore 13% dans
les sondages, c’est qu’il séduit quand même une frange de gauche, désespérée
par les querelles de la rue de Solférino. Mais il n’a qu’un objectif, comme un
Iznogoud de bande dessinée : être Khalife à la place du Khalife. 2012,
2012, 2012… Le chiffre maléfique doit hanter ses nuits.
En face, le
PS a enfin compris que pour avoir une chance de battre SARKOZY, il faudra
d’abord se débarrasser du Président du MODEM ou tout au moins faire en sorte
qu’il soit derrière, pour l’obliger à pactiser et faire l’appoint des voix. Du
coup, on y a mis la sourdine aux attaques sans effets contre le président et le
porte parole, Benoit Hamon, est chargé de décocher ses flèches en direction de « l’impétueux ».
Mais dans le parti, les socialistes sont divisés sur la conduite à tenir. Il y
a ceux qui préconisent d’ignorer le concurrent, ce qui ne résout rien. Il y a ceux
qui veulent le camper dans son passé de droite, ce qu’il n’est plus ; cela
ravi l’aile gauche, mais est-ce suffisant ? Et puis, il y a ceux comme
REBSAMEN, qui souhaitent un pacte en bonne et due forme. Mais le berger de Pau
est trop malin pour tomber dans ce piège-là, fait pour l’étouffer. Il lui suffit
de continuer à sucer le sang du parti en pompant les voix des sympathisants
déçus. Jusqu’à quand ?
Toujours
est-il que de passage à Angers dans le cadre de la campagne pour l’élection
européenne, il en a profité pour lâcher quelques pets nauséabonds contre Christophe
BECHU, imité immédiatement par l’Iznogoud local. Les gentillesses proférées à
cette occasion laissent augurer une inversion des alliances pour les élections
régionales. Vous savez, une de ces manipulations dont certains politiciens ont
le secret, qui consiste à faire une liste autonome et à s’unir avec d’autres,
après, dans le dos des électeurs…GERAULT, béquille d'AUXIETTE : tout un programme ! La majorité municipale risque d’en souffrir,
mais la clarification pourrait bien être bénéfique pour ceux qui veulent
vraiment s’opposer à la gestion cahotique (ou chaotique, comme on veut) du
Maire d’Angers.
La question à se poser est la suivante : que va devenir l'opposition municipale après le départ de BECHU ?
Celui-ci s'était présenté comme un candidat rassembleur (jusqu'à la gauche) lors des municipales et il n'avait pas voulu être le candidat de l'UMP lors de la campagne.
Il est désormais tête de liste aux élections européennes.
BECHU, homme jeune et intelligent, est prêt à tous les changements de cap lorsque cela sert son intérêt personnel, il ira loin en politique.
Ses électeurs Angevins comprennent, mais un peu tard. la leçon vaut bien un fromage...
Rédigé par : lucien martin | 20 mai 2009 à 22:40