SPECTACLE TOTAL... ITAIRE
11 août 2008
Pour le lancement des Jeux Olympiques, la Chine nous a gratifiés, comme il fallait s'y attendre, d'un spectacle grandiose. Avec la touche "démocratie populaire" en plus : mouvements de masses à la base de figures plus géométriques que poétiques, où l'entraînement minutieux transforme chaque personnage en fourmi robotisée. Jusqu'au final à la fois prouesse technique et course ridicule de ce champion foulant le vide dans une course effrenée vers le flambeau géant qu'il doit allumer. Que ne faut-il pas faire pour étonner le monde et lui démontrer qu'on est une grande puissance. Le ton est donné. Depuis 4 ans, la Chine est une usine a fabriquer des champions olympiques. Les athlètes de toutes les nations vont devoir affronter des sportifs hyper entraînés puisés dans un immense réservoir à la sélection draconienne. Veulent-ils prouver la supériorité d'un régime encore totalitaire dans sa manière de traiter les personnes sur les champions "corrompus" de nos démocraties ? Ils ne feront que démontrer qu'on peut faire de tout homme un robot lobotomisé au nationalisme exacerbé... Par moment, ces jeux rappellent ceux de Nuremberg.
Pour notre pays, les premiers jours semblent placés sous le signe de la scoumoune : notre équipe d'équitation décapitée par des "accidents", nos sabreurs "sabrés", deux médailles qui nous échappent en natation à 8/100, et "Laure" qui porte on ne peut plus mal son prénom, pour l'instant... Espérons des jours meilleurs, sinon Roselyne est bonne pour la demande en mariage.... On est déjà loin des 37 médailles espérées.Et, sauf exception, nos champions ne déméritent pas, c'est bien le problème. Mais les places de 4ème ou 5ème si elles sont honorables, ne sont pas comptabilisables à l'échelle du "mérite" des nations ; seules les médailles comptent.
Une consolation : les Chinois qui veulent absolument surclasser les américains se sont pris deux raclées en basket, une avec les hommes et l'autre avec les filles. Dommage que ce soit eux qui nous piquent l'or en 4 fois 100 mètres.
J'ai suivi un peu l'haltérophilie aujourd'hui (et oui !). Le champion chinois qui n'avait pas stabilisé son geste l'a tout de même emporté. Commentaire des journalistes : "on n'a pas vu cet athlète depuis 3 ans, on ne sait pas où il était". Sans doute quelque part dans une usine à champions où, à grands renforts de dopage et d'entraînements, on l'a préparé pour le jour J.
En 1936 à Berlin, la délégation française a fait le salut nazi pendant la cérémonie d'ouverture. En 2008, le Président Français s'est rendu à la cérémonie d'ouverture et a refusé de rencontrer un opposant, de peur de froisser les dirigeants chinois. Le grand Général, sur la tombe duquel s'est rendu médiatiquement le petit Nicolas, doit s'en retourner. Sarkozy, c'est "l'homme qui a dit OUI" !
Rédigé par : Lucien.Martin | 12 août 2008 à 18:10