ECLAIRCIES PRINTANIERES
18 mai 2008
Le tableau de bord de la maison France n'a pas tous ses voyants au rouge, loin de là. Si les ménages continuent d'avoir le moral en berne (mars) -les prix de l'énergie y sont pour beaucoup-, les industriels restent confiants dans un environnement pourtant marqué par le coup de frein de la croissance américaine, l'euro qui atteint des sommets et le baril de pétrole qui en fait autant. Mais pour le troisième mois consécutif la production industrielle a enregistré en février une hausse de 0,3% et l'acquis de croissance est de 0,7% pour le premier trimestre. La construction reste dynamique pour l'instant. La production est tirée par les biens d'équipement toutes branches confondues. Les chefs d'entreprises jugent que le ralentissement mondial est transitoire et comptent sur un fort rebond une fois purgée la crise immobilière américaine. Avec la confirmation d'un chiffre meilleur que celui annoncé pour la croissance française en 2007, le contexte politoco-social français ne s'est pas tendu comme certains s'efforcent toujours à y parvenir.
Sur le front de l'emploi, justement, un ralentissement est à prévoir selon l'Unédic. Mais ce ne sont que des prévisions. En 2008 les créations devraient être deux fois moins importantes qu'en 2007 (autour de 140 000), ce qui, compte tenu d'une moindre augmentation de la population active, devrait suffire à réduire le chômage au cours du deuxième semestre.
Après une année fertile en initiatives -on ne compte plus les petites et grandes mesures prises dans tous les domaines-, il s'agit de poursuivre les réformes qui ne sont qu'entamées pour la plupart. Le semestre de présidence européenne de la France devrait permettre d'avancer sur plusieurs fronts dont celui de l'immigration. A ce sujet, Bernard KOUCHNER a fort bien répondu à son "ami" MOSCOVICI l'autre soir dans l'émission d'Arlette CHABOT, "A VOUS DE JUGER". En effet le "pacte européen" sur l'immigration prévu en 1999 pour entrer en action en 2004 a pris du retard. Le moment semble venu de faire avancer les choses : KOUCHNER sur la même ligne que HORTEFEUX, c'était pas écrit d'avance ! D'ailleurs, il y a désormais urgence devant l'afflux d'immigrés qui assiègent la Grèce, l'Italie et l'Espagne.... sans parler de la France.
Avec la normalisation des marchés monétaires après les perturbations provoquées par la crise de subprimes et l'asséchement des crédits à court terme aux entreprises dans la zone Euro, on voit s'éloigner le risque de crédits rationnés.
C'est pas le grand beau temps, mais les éclaircies sont appréciables.
J'imagine la déception et la consternation qui doivent prévaloir dans tous les salons de gôche, devant cette résistance de l'économie Française. À croire que l'opposition ne rève que de voir sombrer le bateau France ?
Il faut poursuivre les réformes et continuer d'assainir les comptes de la France , et n'oublions pas la dette et ses intérets, ce serait une faute grave de ne pas s'en occuper.
Hauts les coeurs ! même si ça donne des hauts de coeur à Ségolène qui faute d'avoir pu accrocher l'Elysée se contenterait de la Rue Solférino. .. "Punaise ! encore quatre ans ?"
Rédigé par : Jibe124 | 19 mai 2008 à 21:01