RETOUR SUR LA CAMPAGNE ...
02 mars 2008
C'est toujours quand la vie familiale prend le pas sur l'actualité locale que celle-ci en profite pour sortir les informations qui décoiffent.
J'attendais d'avoir cinq minutes pour éplucher le sondage que chacun peut trouver sur le site de CSA. Rien à faire, je n'ai pas encore trouvé le temps nécessaire à un examen approfondi de ce qu'il raconte, au-delà des chiffres bruts. Inutiles de les discuter : ils sont ce qu'ils sont. On fera remarquer que l'échantillon est un peu court, mais les experts disent que c'est suffisant pour une ville de 150 000 habitants. Soit. Reste que le vécu de la campagne est différent. Et puis on en tirera une conclusion : que Christophe BECHU n'a plus rien à perdre, et qu'il peut donc foncer avec sa liste. "Alea jacta est !" L'autre commentaire que je suis tenté de faire, c'est qu'il est bien difficile de détrôner quelqu'un qui a tout compris : il est plus important de communiquer que de faire ! C'est pas pour rien que je l'ai surnommé "TOUTENKOM". A force d'inonder les citoyens de belles plaquettes pendant tout le mandat, ils finissent par croire que tout est réalisé. Puissent les Angevins se réveiller. La campagne de contact direct avec l'électeur, entreprise par Christophe et son équipe poursuit cet objectif.
Le soutien de Jean MONNIER arrive à point nommé. L'écart fourni par les sondages le dédouane de tout opportunisme. J'ai de l'admiration pour cet homme. Il avait su se débarrasser des pressions encombrantes des états-majors politiques et mener une expérience originale en associant une partie des centristes à sa gestion de la ville. A l'époque, j'avais pris cela pour une manoeuvre de "cuisine" afin de compenser sa fâcherie avec les communistes. J'ai combattu certains de ses choix, et soutenus d'autres comme l'aéroport de Marcé. Mais j'ai toujours respecté la personne. Quand il a accepté la proposition d'Olivier Guichard de me porter à la présidence du syndicat mixte de l'ONPL, j'ai compris que ce qui le guidait, c'était avant tout l'intérêt de la ville d'Angers. Nous avons travaillé en confiance pendant quatre ans.
Aujourd'hui, il vient soutenir Christophe BECHU pour la même raison : c'est l'intérêt de la ville d'Angers qui est en jeu ! toute autre interprétation est malvenue. Et s'il réagit ainsi, c'est sûrement parce qu'il a la certitude que l'héritier dilapide l'héritage. Bien entendu, Jean-Claude ANTONINI va crier à la trahison. Je trouve son commentaire sur l'homme "du passé" malveillant et inconvenant. S'il avait rencontré récemment son ancien patron, il saurait qu'il a le teint frais, l'oeil vif et les idées claires. Rudement claires !
ce n'est pas l'homme que Jean MONNIER vise, mais sa gestion et ses projets.
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