CRIME DE LESE MAJESTE
04 mars 2008
C'est à croire !
Jean MONNIER en prenant parti dans la campagne électorale n'a pas lancé un pavé dans la mare, il a commis un crime de lèse-majesté. C'est ce qui ressort de toutes les réactions hostiles publiées aujourd'hui dans la presse. Comment, un homme qui n'est plus rien ose-t-il s'en prendre au roi en place !!!! Quel outrage ! Que de cris d'orfraie de courtisans zélés, d'intolérants sectaires, de sicaires dévoués. Oui, avec un bon sens évident, le "roi Jean" a dit son fait et ce qu'il a sur le coeur. Il n'a pas visé l'homme, mais la gestion et les projets. Quoi, parce qu'il serait "vieux" il aurait perdu sa lucidité ? Ceux qui pensaient qu'il n'était plus rien découvre qu'il est encore quelqu'un : lui-même ! Et en même temps qu'il ne laisse pas insensibles les Angevins. Voilà bien le problème. C'est l'empêcheur de tourner en rond qui fait courir le risque de faire basculer l'élection qui est visé. Et les cris sont d'autant plus forts que le danger est ressenti en proportion. Les plus minables, dans ce que j'ai lu, ce sont ceux qui s'en prennent à l'homme, se gardant bien de répondre sur le fond. C'est dur de se remettre en cause. Jean MONNIER a montré son courage, car il en faut pour faire ce qu'il a fait. C'est un homme qui appartient à la gauche tolérante. Ce n'est pas le cas de ceux qui s'en prennent à lui.
Ce que je trouve le plus choquant, une fois de plus, ce sont les commentaires des journalistes eux-mêmes qui ne se contentent pas de rapporter, mais participent au procès : provoquante l'illustration de la statue brisée de Philippe MEINVIELLE, partisan l'article d'Alain MACHEFER en défenseur de la densification et de la suppression des voies sur berges, sectaire et réducteur le point de vue d'Yves LAUNAY qui ne veut voir que des étiquettes politiques là où s'exprime une autre manière de faire de la politique. Ces journalistes qui s'érigent en procureurs et en directeurs de conscience outrepassent leur rôle. Il y a pourtant mieux à faire pour rendre compte du débat.
Enfin, le fait que Christophe BECHU soit adhérent de l'UMP est-ce donc si méprisable ? Doit-il être réduit, en tant qu'être humain qui pense et qui agit, à cette dimension unique ? Dans les valeurs qu'il porte, de ce fait, il n'y en aurait aucune à partager avec d'autres philosophies politiques ? Il y aura toujours des esprits étroits pour refuser de voir ce qu'il y a de fédérateur dans ce qu'il a mis en marche, que le but qu'il poursuit ne se réduit pas à une mesquine ambition politique. Et si il avait une haute idée du service de sa ville qui le conduise à ce cheminement difficile et compliqué de l'union....
Le mérite de l'intervention de Jean MONNIER sera sûrement d'avoir brisé un tabou. Celui qu'une alliance entre le centre droit et le centre gauche est possible en partant du centre droit !
Tout à fait d'accord avec cette analyse.
Angers a besoin d'hommes libres de la trempe de Jean Monnier.
Rédigé par : Philippe JOUSSAIN | 05 mars 2008 à 16:41
Qu'il s'agisse d'ouest france ou du courrier de l'ouest rares sont les articles qui ne portent pas aux nues jc ANTONINI ils ne pouvaient donc pas faire autre chose que de s'indigner du soutien de Jean MONNIER!tout en se drapant dans leur sacrosaint costume d'objectivité qui commence à être sérieusement mité!
Rédigé par : JPP | 07 mars 2008 à 16:51
Ras le bol du discours très facile qui consiste à dire que "c'est encore la faute des médias". Feriez mieux de changer de disque car il est très très rayé ! Ou mieux : ne lisez pas la presse si elle vous répugne autant... Moi, c'est ce que je ferais, en tout cas. Je suis abonné et je trouve les analyses des médias particulièrement pertinentes durant cette campagne.
Rédigé par : Stéphane Martinez | 07 mars 2008 à 17:03
M. Martinez est sûrement de gauche, c'est pour cela qu'il se délecte avec les analyses des médias. Elémentaire !
Rédigé par : Tintin | 11 mars 2008 à 19:50