DEBAT TRONQUE
19 février 2008
L'initiative de "Terra Nova" avait manifestement suscité un intérêt certain, d'autant plus que tous les candidats avaient répondu à l'appel : sur la scène se pressaient Margaret PERY, Christophe BECHU, Jean-Louis GREGOIRE, Jean-Claude ANTONINI, Martin NIVAULT.... Au menu : habitat, logement social et tramway....
Je ne vais pas vous faire un compte-rendu. Ce serait fastidieux. Simplement quelques réflexions.
Même si la salle était pleine à craquer, elle était trop petite. Mais cela ne fait encore que quelques dizaines d'Angevins. Il faudrait qu'il y en ait beaucoup plus. C'est l'occasion de se faire une idée de ce que valent les candidats. Si j'exclus -tant pis pour eux, mais "dura lex/sed lex"- les "marginaux" qui n'ont aucune chance, la confrontation BECHU-ANTONINI est très instructive.
Sans forcer le trait, je vous l'assure, on a pu voir un maire usé, qui ne connaît pas vraiment ses dossiers, sans aucun humour et qui se fâche après la salle parce qu'elle n'est pas complaisante ! Ainsi on a constaté, par exemple, qu'il ne sait pas ce qui se construit réellement sur le plateau des Capucins en ce moment. Et en plus il part avant la fin, obligeant les autres candidats à en faire autant. Quel manque d'élégance. Avait-il pris la chose à la légère ? Peu de membres de sa listes, peu de sympathisants pour le soutenir. Pas étonnant que la salle ait été plutôt hostile.
A l'opposé, Christophe BECHU a démontré qu'il avait une vision cohérente, une argumentation charpentée jusque dans le détail et une vraie force de conviction. Il n'hésite pas à provoquer le débat, et ne se laisse pas entraîner par les arguments dilatoires de ses concurrents. Il maîtrise ses dossiers sur le bout des doigts -mais ça, ce n'est pas une nouveauté pour ceux qui le connaissent-. Son équipe gagnerait à la mettre plus souvent en première ligne !!!! On tient un vrai patron, encore faut-il qu'il soit élu.
Dommage que tant d'Angevins passent à côté de ce genre de débat dont la presse ne rend compte que de façon très édulcorée pour ne pas apparaître tendancieuse. La vérité est beaucoup plus crue : comme je l'écrivais récemment sous forme interrogative, cette fois je passe à la forme affirmative : "sans sa com', le roi est nu !"... on l'a bien vu !
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