UN MERCREDI PARTICULIER
03 décembre 2007
Il faisait un temps magnifique sur Paris mercredi dernier. La place de la Concorde jetait au ciel, dans un éblouissement, la pointe dorée de son obélisque et la scène traçait tranquillement son sillon brillant vers la tour Eiffel. Une parure de fête, rafraîchie par une brise de nord, à parcourir pour rejoindre l'Assemblée Nationale. Là, nous avons retrouvé tous les amis venus du Maine-et-Loire, à l'invitation de Paul JEANNETEAU, pour une visite des lieux. C'est un Jean BARRE, toujours aussi urbain, avec son sourire jovial habituel , qui nous a accueillis pour faciliter les procédures d'entrée et nous guider. Très vite, notre député nous a rejoints pour nous accompagner tout au long de la découverte du bâtiment. Une visite passionnante avec une huissière sympathique et très savante. L'occasion aussi de faire quelques rencontres au détour des couloirs : Gilles BOURDOULEIX, Michel PIRON croiseront ainsi notre itinéraire. Et puis le clou, la montée dans la tribune pour découvrir le coeur du temple de la démocratie : l'hémicycle ! Séquence émotion. Retour sur terre : finalement c'est petit.
Nous nous retrouvons tous chez "CLAUDE", un restaurant sympa près du Palais Royal, pour le moment du casse-croûte, en compagnie de Paul JEANNETEAU. Mais, évidemment, quand on vient de la 1ère circonscription, il y a toujours la cerise sur le gâteau : ce sera une visite éclair de Roselyne BACHELOT, venue faire un coucou, entre le conseil des Ministres et la séance des questions au Gouvernement. Elle a pris le temps de venir nous dire qu'elle nous aimait. Cela tombe bien, nous aussi ! N'empêche, les clients du resto en étaient "baba", et les membres du groupe très fiers.
Retour à l'Assemblée pour assister, de la tribune à la discussion du projet de loi sur les "chiens dangereux". Après les recommandations d'usage faites par les huissiers, nous prenons place. Michèle ALLIOT MARIE finit de présenter son texte. C'est ensuite le ballet codifié des orateurs. La rapporteuse du projet, puis les représentants des groupes pour des interventions de 15 mn. Suivent les intervenants à 5 mn. Nul besoin de préciser à quelle famille appartient tel ou tel : leurs propos sont éclairants jusqu'à la caricature. Au mot près : on retrouve "socialisation" dans le texte du communiste, folkloriquement trop long et rappelé à l'ordre plusieurs fois ; d'accord avec l'essentiel du projet, mais "législation de circonstance" donc abstention pour la représentante du parti socialiste ; le représentant du groupe UMP trouve le texte très bien, on s'en serait douté ; "le problème qu'il faut régler, c'est celui du pittbull sur le palier qui empêche les gens de sortir de chez eux" et pas de "mener les chiens sur le divan d'un psychiatre..." : là, je vous laisse deviner. Une vraie discussion et des argumentations qui montrent qu'une loi c'est bien complexe à écrire. Même quand il s'agit des chiens dangereux, tiens rien que sur la définition, je ne vous dis pas !
Quand nous sommes ressortis, la nuit était tombée. La grande roue brillait de tous ses feux derrière l'obélisque et les arbres des Champs Elysées traçaient leur double haie de lucioles bleutées jusque là-bas, à l'Arc de Triomphe. La fête continuait. Nous on allait au Théâtre Edouard VII voir les BRASSEUR dans "Mon père avait raison"....
Bonjour Daniel,
Un petit coucou pour vous dire que je viens de consulter votre blog et que je me suis régalé... On passe un bon moment à vous lire ! J'ai beaucoup aimé le néologisme "les béatsitudes" !!! Ca va le promener ! Merci aussi pour le post relatif à votre venue à l'Assemblée le 28/11, j'étais très heureux de vous y retrouver et de savoir que vous avez passé une bonne journée.
A très bientôt.
Bien amicalement,
Jean.
Rédigé par : Jean | 10 décembre 2007 à 12:01