LA CONFIANCE
14 mai 2007
Voilà un mot que je n'avais pas entendu depuis longtemps dans la bouche d'un "quidam" à l'égard d'un homme politique. Et voici que depuis l'élection de Nicolas SARKOZY, les gens se mettent à parler. Ainsi, à plusieurs reprises autour de moi, ce mot est revenu dans la conversation avec des interlocuteurs pas forcément très politisés, en tout cas n'ayant assurément aucune carte de parti dans la poche. "j'ai confiance dans cet homme", "cet homme m'inspire confiance, il est sincère, il fera ce qu'il a dit".... Le message est passé. Il est à mettre en relation avec les études d'opinion qui nous disent que le vote SARKOZY a été un vote d'adhésion à plus de 70%, contre 40% pour Mme ROYAL.
Cette confiance explique la formidable mobilisation du 1er et du 2nd tour en faveur du candidat soutenu par l'UMP. Au 1er tour, il a passé allègrement la barre des 30% : cela n'était pas arrivé depuis GISCARD en 1974. Au 2nd, elle lui a permis de résister à la mobilisation de l'électorat de gauche et du vote TSS, lui permettant de conserver les 2 millions de voix d'écart acquis au 1er tour.
La confiance dans les élus est la source de jouvence de la démocratie. Elle s'était tarie parce que les promesses n'étaient pa tenues. Maintenant il reste à entretenir le flot en faisant ce qui a été dit. Nicolas SARKOZY fera ce qu'il a dit. Il a commencé avant même les législatives....
La confiance, un capital inestimable.
Ah oui la confiance. Pas celle que sa femme lui manifeste en tout cas...
L'homme qui magouille avec les entreprises pour obtenir des avantages particuliers (voir son appartement de Neuilly).
Et les déçus sont déjà nombreux : le petit Saint-Nicolas se prétend gaulliste et se comporte comme Berlusconi.
Rédigé par : Michel Blanc | 15 mai 2007 à 17:37
Vous aussi vous faites partie de ceux qui regardent dans la gamelle des autres ? Reportez vous donc à la chronique correspondante, vous saurez ce que j'en pense.
Rédigé par : Daniel HOULLE | 15 mai 2007 à 18:30